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Critique – Devil May Cry 5

On a rarement vu plus stylé dans un jeu vidéo. Surfant sur cette vague depuis le premier volet, Devil May Cry 5 continue sur cette lancée.

L’irrévérence de Devil May Cry 5

Dès les premières minutes de Devil May Cry 5, le ton est donné. Nero, le héros du 4, est de retour mais avec un bras en moins. Ce bras démoniaque qui lui donnait toute sa force dans l’épisode précédent lui a été arraché par un mystérieux homme encapuchonné. Passablement énervé et désireux de récupérer son membre, Nero compte bien casser la gueule à ce démon dont la taille a décuplé depuis leur dernière rencontre. Mais il est trop puissant et le jeune homme sait qu’il doit d’abord faire des progrès avant de pouvoir se venger. Il laisse donc Dante en découdre avec lui.

C’est ainsi qu’on fait la connaissance de Nico, l’un des meilleurs personnages féminins jamais créés. Elle est sensationnelle. Sorte d’anti-Cindy de Final Fantasy XV, elle est toute aussi habile tout en étant casse-cou, ayant une plastique crédible et surtout un franc-parler admirable. Elle enchaine clope sur clope même dans les moments qui ne s’y prêtent pas. Sa relation avec Nero est digne des meilleurs séries ou films. L’ingénieure aura tôt fait de créer une multitude de bras robotiques pour le combattant. C’est la nouveauté du titre et permet des combos Super Stylés comme le veut la franchise.

Devil Breakers

Ces bras d’appoint s’obtiennent après les missions. Puis avant chacune d’entre elle et lorsque l’on trouve un téléphone ou une cabine téléphonique, Nico rapplique avec son van et on peut dépenser les fameuses orbes rouges si chère à la saga et que l’on collecte à chaque monstre vaincu mais aussi çà et là dans les niveaux.

Cette phase de personnalisation va des nouvelles compétences à pied, à l’épée, à l’arme feu et bien sûr au bras démoniaque, jusqu’à l’augmentation de la barre de vie. Cette planification arrive régulièrement, souvent juste avant les boss, donc ne vous en faites pas si vous avez manquez une occasion de dépenser vos orbes.

Le Devil Breaker permet lorsque l’on cible un ennemi de l’attirer vers nous tel un grappin. Ainsi on peut continuer notre enchainement et améliorer sa note tout en profitant de la chorégraphie. Mais Nero n’est pas seul au casting. On croisera également Lady et Trish mais on regrette qu’elles ne figurent qu’au rang de demoiselles en détresse, vu leur niveau de « badassitude ».

V comme Vraiment classe

On le savait avant la sortie, Devil May Cry 5 mais en avant un trio de personnage. S’il faudra attendre un moment avant de retrouver un Dante vieilli mais toujours aussi charmeur et classe, on aura l’occasion de contrôler le mystérieux V qui se trimballe toujours avec un recueil de poésies du même nom. « Armé » d’une canne, ce sont surtout ses compagnons qu’il peut invoquer qui l’aideront à avancer et détruire les hordes d’ennemis. Ces derniers sont au nombre de trois, Griffon, un volatile électrique, Shadow, un félin qui peut se changer en lames acérées, et Nightmare, un golem surpuissant. Les plus attentifs reconnaitront dans ces monstres par ailleurs des boss du tout premier jeu. Un clin d’œil sympa aux fans de la série.

V doit tout de même achever les ennemis pour récupérer les orbes et continuer l’aventure. Mais on a affaire ici à un personnage très mystérieux dont le secret sera révélé dans un rebondissement plutôt inattendu.

Le jeu le plus classe du monde

Mais outre les combos stylés, les personnages charismatiques et les boss gigantesques, c’est avant tout pour sa mise en scène subversive et qui plonge dans l’irrévérence et sa crédibilité graphique que le jeu impressionne. Pour la première fois, les personnages et surtout leurs réactions sont crédibles. La motion-capture est à ce point réussie que l’on a l’impression d’avoir de véritables acteurs devant les cinématiques. C’est bluffant de réalisme et on n’avait jamais vu ça. Tous les jeux AAA devraient s’en inspirer. Si vous avez suffisamment d’argent pour vous permettre de faire ce genre de choses, suivez l’exemple de Devil May Cry 5.

On pense notamment à l’introduction qui nous balance un générique façon Deadpool en slow-motion avec les balles qui fusent et les monstres qui s’en prennent plein la poire et nous plein les mirettes.

Mentionnons également la version anglaise de très, très bonne facture tout autant que la version originale japonaise. Que Square Enix prenne des notes car c’est toujours plaisant d’avoir le choix!

Par ailleurs, avec son contenu pharaonique une fois le jeu terminé une première fois, vous allez en avoir pour votre argent. Notamment avec le mode Bloody Palace qui vous tiendra en haleine. Et ce n’est que le début.

Verdict

Les plus

  • Les personnages charismatiques
  • L’irrévérence surtout à la fin avec Nero
  • Nico <3
  • Le gameplay toujours aussi jouissif
  • La bande son qui nous met directement dans le mood
  • La caméra libre
  • Le contenu très riche
  • La mise en scène crédible et classe
  • Le rendu graphique tout aussi crédible

Les moins

  • Un peu long sur la fin
  • Les femmes qui servent de faire-valoir

Note finale

9 / 10

Sébastien, 36 ans, est un passionné de jeux vidéo depuis l’ère Nintendo des années 90. Fan inconditionnel de Counter-Strike, il explore aussi bien les consoles que les jeux PC. Expert en technologies, blockchain et Web 3.0, il partage sa passion à travers critiques, articles et collaborations en ligne. Entre développement d’applications et immersion dans l’univers des cryptomonnaies, Sébastien inspire des milliers de joueurs à découvrir de nouveaux horizons virtuels et technologiques. Toujours connecté, toujours curieux.

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