Pour la fête des pères, voici est un petit courrier du coeur à vous, tous les pères du monde, qui jonglez entre vos responsabilités de la vie familiale et votre passe-temps favori. C’est aussi un message d’espoir aux futurs papas qui pensent devoir abandonner complètement les jeux. Étant moi-même père d’une petite boule d’énergie de 2 ans, je vous offre mes trucs pour continuer à vivre heureux avec les jeux tout en construisant votre petite famille. Cette chronique sera une annuelle et cet épisode se concentrera surtout pour l’âge de 0 à 2 pour votre enfant.
Peut-être votre enfant est-il précoce et qu’il joue déjà aux jeux vidéo. À l’ère de la technologie mobile, le marché est saturé d’applications pour les enfants de tous âges. Cependant, je vous recommande personnellement de vous abstenir de trop les exposer aux jeux vidéo, ne serait-ce que pour la santé des yeux de vos tout-petits.
Un autre argument pour éviter les jeux vidéo en jeune âge avec un enfant est les thèmes de jeux vidéo. Soyons honnêtes, la cote de l’ESRB ne doit pas seulement être un guide pour les joueurs, mais aussi pour les publics potentiels. Mon conseil, réservez vos jeux plus matures pour plus tard, le soir.
Entre 0 et 2 ans, il est certain que votre enfant n’est pas votre partenaire de gaming. Vous allez donc devoir jouer dans vos temps libres. Et les temps libres, il y en a beaucoup plus que l’on pourrait penser. Sans négliger les tâches ménagères et quotidiennes d’une maison, je trouve personnellement que les siestes font un excellent créneau pour jouer aux jeux vidéos. Les bébés dorment beaucoup, profitez-en!
Il faut adapter aussi les périodes de jeux en fonction de la grosseur de vos temps libres. Malheureusement, les jeux multijoueurs vont souvent en souffrir. Les jeux avec une durée de partie entre 30 minutes et une heure sont donc à éviter. N’ayez crainte, il reste encore du choix pour vous! Personnellement, j’y ai été pour Awesomenauts qui est un excellent MOBA au rythme très rapide et les parties durent rarement plus de 10 minutes. Rocket League est aussi un excellent choix avec ses parties à durée de 5 minutes.
Toutefois, rien ne remplace un jeu que l’on peut facilement mettre sur pause ou, mieux encore, les jeux tour par tour qui attendront patiemment votre retour si vous devez arrêter de jouer. Minecraft m’a servi de petit jardin zen pendant les premières années de ma paternité et vous aurez deviné par le dossier que j’ai écri que j’ai joué à beaucoup de XCOM dans les dernières années.
Certains dédaignent encore les jeux mobiles puisqu’ils n’ont pas la complexité que l’on obtient chez les autres consoles. Toutefois, rien n’est plus simple qu’un jeu mobile au niveau du temps que l’on peut y passer. Le bébé pleure? Simplement appuyez sur le bouton de veille, votre téléphone s’éteint et votre jeu est sur pause, prêt à être repris à la prochaine occasion. Creuser pour trouver les perles rares est aussi difficile, mais en cherchant un peu (et parfois en déboursant un montant dérisoire de sa poche) on peut trouver d’excellents jeux sur mobile. Personnellement, j’ai trouvé la série de jeux de puzzle The Room qui m’a fasciné pendant plusieurs mois. Il n’y a aucun mal à suivre les tendances du moment non plus. Les promenades en poussette sont devenues d’autant plus amusantes grâce à Pokémon GO. Il fallait bien faire éclore ces œufs!
Je recommande aussi d’investir dans une nouvelle console mobile. Les modes de veille du 3DS et du PSP m’ont énormément servi à nourrir mes petites fringales ludiques pendant les premiers mois. La console mobile de Nintendo est d’autant plus intéressante, car elle offre une pléthore de jeux exclusifs que vous ne trouverez nulle part ailleur. C’est ainsi que j’ai découvert Azure Striker Gunvolt, des développeurs de Megaman Zero qui est un excellent jeu sur 3DS.
Conclusion
Être papa, ce n’est pas la mort du gamer. Avec quelques astuces, on peut jouer à pratiquement n’importe quoi si l’on est capable de bien gérer son temps. Sur ce, je vous dis au revoir et à l’an prochain pour le prochain épisode de cette chronique alors que j’entame le «Terrible 2» et la troisième année de ma paternité.
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