Après une fin d’année difficile, Activision Blizzard se prépare à une nouvelle série de licenciements qui pourrait toucher des centaines d’employés.
Dur moment pour les employés d’Activision Blizzard
On apprend par le biais de Kotaku que de nombreuses rumeurs circulent quant à de nouveaux licenciements au sein d’Activision Blizzard. Jason Schreier, journaliste et auteur de l’excellent Blood, Sweat and Pixels, rapporte que des employés lui avaient laissé savoir en fin d’année passée qu’ils s’attendaient à une nouvelle restructuration en février. Nous y sommes et les bruits de couloir se font de plus en plus persistants.
De son côté, Bloomberg indique que les mises à pied pourraient se chiffrer dans les centaines. Bien entendu, l’action a chuté, à hauteur de 2,5%, et ce n’est pas fini. De plus, le site précise que des figures clés de l’éditeur, qui employaient 9800 personnes fin 2017 (soit le nombre d’emplois dans l’industrie au Québec), ont récemment quitté, de leur propre chef ou non, l’entreprise. On peut citer le patron d’Activision Publishing, Eric Hirshberg, ou Mike Morhaim l’une des têtes pensantes de Blizzard, ou encore le directeur financier Spencer Neumann qui a rapidement occupé le même poste à Netflix.
On note aussi qu’Activision Blizzard a vu ses revenus baisser cette année. En cause, un nombre de joueurs stagnant ou en baisse sur des titres comme Hearthstone ou Overwatch. Ces jeux restent populaires malgré tout mais pas suffisamment pour conserver tous les salariés. On se souvient du récent divorce difficile qui a vu l’éditeur se séparer de Bungie, au grand bonheur de ces derniers. On peut également parler de la fin tragique du programme Esports pour Heroes of the Storm. En tout cas, 2018 n’était pas du goût d’Activision.
Pas les seuls
Comme le note Bloomberg, Activision Blizzard est loin d’être le seul touché par une action en baisse. Electronic Arts a vu la sienne chuter de 13% mercredi « étant donné les ventes décevantes de certains de ses plus gros titres ». Tout comme Take-Two qui a connu une descente similaire après avoir rapporté des prévisions en baisse de 100 millions de dollars par rapport à celles de Wall Street. Comme nos confrères l’indiquent très justement: « c’est un rappel que l’industrie du jeu vidéo est toujours un business soumis au hit qui peut monter ou baisser selon des clients imprévisibles. »