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Mario Kart World déçoit déjà malgré des courses palpitantes et un casting dynamique

Nintendo frappe fort avec Mario Kart World, le tout premier opus conçu pour la Switch 2. Annoncé comme une révolution avec ses courses endiablées, son mode battle royale à 24 joueurs et son monde ouvert à la Forza Horizon, le jeu avait tout pour séduire les fans… sauf que tout ne roule pas aussi bien qu’espéré. Malgré des circuits haletants et un casting complètement fou, certains choix de design viennent ternir l’expérience.

🚗 Le plaisir de la course reste intact

Soyons clairs : la course est toujours au cœur de l’ADN de Mario Kart, et sur ce point, Mario Kart World est un pur régal. Que vous soyez un vétéran des pistes ou un amateur de chaos en carapace, vous retrouverez ce savant mélange de vitesse, de stratégie et de coups bas.

Le démarrage parfait, le serpentin précis, les raccourcis planqués, les objets dévastateurs… tout y est. Et comme toujours, il y a cette injustice délicieuse qui permet à un joueur en queue de peloton d’envoyer une carapace bleue à un premier pourtant irréprochable. C’est ce qui rend Mario Kart aussi rageant que génial. 😅

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Trailer Mario Kart World

🏁 Knockout Tour : le vrai moteur du fun

Mais la vraie nouveauté qui cartonne, c’est le mode Knockout Tour. Ici, 24 joueurs s’élancent sur des pistes interconnectées. Le concept ? Atteindre le point de contrôle avant les autres, sinon vous êtes éliminé. Chaque course est un sprint haletant, où chaque erreur peut vous coûter votre place.

🔥 Lors d’un match mémorable, j’ai réussi à éviter une pluie de Bob-ombs, survécu à des salves de carapaces vertes (merci Baby Peach 🙄), et décroché la victoire avec une banane parfaitement placée à l’entrée du dernier virage. Des sensations fortes à la pelle !

C’est chaotique, stressant, hilarant – bref, addictif. Et ça devient très vite votre mode préféré, bien loin du traditionnel Grand Prix.

🌍 Un monde ouvert… assez creux

L’énorme argument de vente de Mario Kart World, c’était cette exploration libre à la Forza Horizon. Et honnêtement ? Ça ne décolle jamais vraiment.

Le monde est certes coloré, les zones interconnectées sont joliment animées (mention spéciale aux chutes de Cheep Cheep, au temple japonais et au DK Pass enneigé), mais l’ensemble manque cruellement de profondeur.

Nintendo a tenté d’ajouter des défis chronométrés et des objets de collection, mais ces activités restent fades. On les fait une fois, puis on passe à autre chose. Ce monde ouvert sert surtout de salle d’attente avant une vraie course.

🎮 Si vous cherchez un monde ouvert avec de la densité et des secrets à dénicher, passez votre chemin. Ici, la ballade est belle, mais vide.

🧑‍🤝‍🧑 Un casting XXL… et une vache laitière

Côté personnages, Nintendo s’est fait plaisir : 50 pilotes au total, et une tonne de tenues alternatives. Oui, même un Goomba et une vache laitière sont jouables – et rien que pour ça, on adore.

La personnalisation des karts a cependant été revue. Fini les combinaisons improbables de Mario Kart 8 Deluxe. Ici, tous les personnages ont les mêmes véhicules, avec des variations de stats selon leur catégorie de poids. Cela permet des courses plus équilibrées, mais fait disparaître un peu de cette créativité stratégique qui faisait le sel de l’opus précédent.

Et puis, qui n’a jamais voulu voir Bowser sur une trottinette turbo ultra-légère ? 😄

🛹 Des tricks aériens sympas… mais pas toujours fluides

Nouvelle feature : le saut de rail façon Tony Hawk, qui permet de glisser sur des balustrades ou de longer les murs en plein virage. C’est stylé… sauf quand ça ne marche pas.

Le souci ? Ce saut est mappé sur les mêmes boutons que la dérive et l’accélération, ce qui donne lieu à de nombreux ratés. À force de foncer tête baissée dans une rambarde au lieu de la surfer comme un pro, l’envie de tenter l’acrobatie s’efface vite. 🤕

Heureusement, les nouveaux objets rattrapent un peu cette frustration.

🍄 Des items toujours plus délirants

Le retour du Méga-Champignon est un pur kiff : voir votre personnage géant (ou une vache colossale !) écraser tout sur son passage est aussi drôle qu’efficace.

Parmi les nouvelles trouvailles, on note :

  • Le Marteau 🛠️ : envoie valser plusieurs ennemis à la fois.
  • La Carapace dorée 🐢 : cible en rafale plusieurs adversaires.
  • La Bombe à pièces 💰 : fait exploser des pièces sur la piste pour un joli bonus.

Ces nouveaux items ne révolutionnent pas le gameplay, mais apportent une couche de chaos supplémentaire qu’on ne boude pas.

🧩 Un level design inspiré

Les pistes sont visuellement superbes et regorgent de créativité. Mention spéciale à DK Spaceport, qui commence comme un chantier banal avant de se transformer en niveau Donkey Kong NES géant, avec des tonneaux mécaniques et des poutres en acier.

Le passage terre/eau/air est parfaitement fluide, les transitions sont naturelles, et les raccourcis toujours bien pensés. Le tout profite de la puissance de la Switch 2, avec une résolution nettement améliorée, une fluidité constante et des temps de chargement quasi inexistants.

On sent que Nintendo maîtrise son sujet lorsqu’il s’agit de courses mémorables et techniques.

💸 Un prix qui fait grincer des dents

Proposé à 80 €, Mario Kart World est l’un des jeux les plus chers de Nintendo à ce jour. Et même si le contenu global est massif, difficile de ne pas tiquer quand l’élément phare (le monde ouvert) ne tient pas ses promesses.

Si vous cherchez uniquement l’expérience de course, vous serez comblé. Mais ceux qui attendaient une expérience d’exploration riche risquent de rester sur leur faim.

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Verdict : du fun, mais pas la révolution attendue

Mario Kart World est très solide sur la course, propose un mode Knockout grisant, un casting exubérant et un design de piste au top. Mais il rate sa plus grande ambition : son monde ouvert.

Nintendo n’a pas démarré au quart de tour cette fois-ci. Espérons que des mises à jour viendront enrichir l’exploration et équilibrer certaines mécaniques. Mais si vous êtes là pour l’adrénaline des courses, c’est toujours un must.

Alors, prêt à balancer des carapaces en glissant sur des balustrades ? 🏎️💥

Passionné par les pixels et les processeurs, je suis un média writer spécialisé dans les jeux vidéo, la tech et l’igaming. Avec une plume affûtée et un regard aiguisé, je décrypte pour vous les dernières tendances et innovations du monde numérique. Que ce soit pour explorer les profondeurs des RPG épiques, analyser les gadgets les plus futuristes ou plonger dans l’univers palpitant des casinos en ligne, je suis toujours à la recherche de la prochaine grande histoire à raconter.

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