Une entrée en matière troublante avec une héroïne inattendue
Annoncé en clôture de la conférence, Resident Evil Requiem (ou Resident Evil 9 pour les puristes) s’annonce comme une rupture dans la série selon Capcom, avec une ambition d’instaurer une “nouvelle ère du survival horror”. Le personnage principal, Grace Ashcroft, est une analyste du FBI et fille d’Alyssa Ashcroft, une figure connue de l’univers Resident Evil.
Dès ses premiers instants, l’ambiance est posée. Grace est désorientée, blessée, et le joueur perçoit immédiatement son malaise grâce à un impressionnant travail sur les expressions faciales, malgré des signes de fatigue du moteur RE Engine sur certains détails. Contrairement aux précédents opus où le héros restait souvent invisible (notamment Ethan dans RE7 et RE8), cette fois, tout passe par le regard de Grace, ce qui renforce l’immersion émotionnelle.
Le retour de l’horreur viscérale et immersive
Dès que Grace quitte la pièce initiale, l’ambiance bascule. L’éclairage tamisé cède sa place à une obscurité quasi totale, seulement troublée par les respirations paniquées de l’héroïne et des sons ambigus qui suggèrent une présence inquiétante. L’inspiration du Manoir Beneviento de RE8 se fait sentir, avec cette même volonté de jouer sur la peur psychologique et les apparitions furtives.
L’absence d’interface à l’écran – pas d’arme, pas de HUD – renforce l’immersion. À ce stade, Grace est vulnérable, et le moindre couloir devient un piège potentiel. Le rendu visuel, bien que parfois marqué par un léger grain lumineux, est globalement impressionnant. Le jeu de lumière et d’ombres donne une profondeur réaliste aux décors, sans tomber dans l’excès de surbrillance.
Des mécaniques classiques, mais une exécution brillante
La séquence de gameplay regorge de mécaniques bien connues des fans du genre, notamment un fusible à récupérer, une pièce qui s’assombrit brusquement, une lampe de fortune improvisée… Rien de bien nouveau sur le papier, et pourtant, la tension est constamment maintenue. Le moindre reflet de lumière sur une flaque de sang ou un mur abîmé devient source d’angoisse.
L’un des moments les plus marquants de la démo reste cette silhouette inquiétante au fond d’un couloir qui s’avère être… une simple statue.
Une bascule technologique majeure avec le changement de perspective
Capcom a dévoilé une fonctionnalité inédite, à savoir la possibilité de passer à tout moment de la vue à la première personne à une caméra à l’épaule, à la manière des remakes de RE2 et RE4. Si RE8 avait introduit cette option plus tard via un DLC, Requiem la propose dès le lancement.
Que pensez-vous de cette nouvelle orientation pour Resident Evil ? Préférez-vous la vue à la première personne ou l’expérience à la troisième ? Dites-nous ce que vous attendez le plus de Resident Evil Requiem dans les commentaires, et n’hésitez pas à partager cet article avec d’autres fans du genre !
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Passionné par l’univers du gaming, je suis un rédacteur web spécialisé dans les jeux vidéo. Actuellement, je gère la rubrique jeux vidéo du blog jeux.ca, où je partage mon expertise et mon amour pour les jeux avec une communauté de passionnés. Avec une connaissance approfondie des dernières tendances et des nouveautés du monde vidéoludique, je m’efforce de fournir des articles clairs, directs et captivants. Mon objectif est d’informer et d’inspirer les lecteurs, qu’ils soient joueurs occasionnels ou hardcore gamers.
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