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Critique – Final Fantasy IX

Depuis peu, Square Enix fait honneur à d’anciens épisodes de sa série fétiche. C’est donc au tour de Final Fantasy IX de connaitre une nouvelle vie.

Le retour aux sources de Final Fantasy IX

Si l’expression peut paraître cliché en 2019, tant on l’a entendu, elle n’en demeure pas moins vraie. De l’aveu de Sakaguchi lui-même, Final Fantasy IX est l’épisode qui se rapproche le plus de son idée du FF optimal, pour ne pas dire parfait.

Alors après l’univers steampunk du VII et futuriste du VIII, on repart dans un monde médiéval-fantastique. Point de Hardy Daytona, ou d’université volante dans les environs. Place plutôt à des aéronefs à hélices et des châteaux forts typiques de l’Europe.

Puis l’équipe est on ne peut plus éclectique et chacun à son rôle. Zidane (ou Djidane) est le voleur, tandis que Steiner est le chevalier de service, Bibi (ou Vivi), le mage noire ou encore Dagga, la mage blanche. Les rôles ne sont pas interchangeables. Les capacités sont donc limitées au job de chaque protagoniste. On apprend ces dernières grâce aux magikolithes et sont divisées en deux catégories: les capacités de combat avec la lettre “A” pour “Actives” et les capacités de soutien avec la lettre “S”. Chaque personnage dispose d’un nombre limité de points de capacité et toutes ne seront pas activables au même moment forçant le joueur à faire preuve de stratégie.

Enfin, c’est le retour des équipements détaillés. J’entends par là que chaque protagoniste pourra s’équiper d’une arme, d’un casque, d’une armure, d’un protège-poignet, et d’un accessoire. Tous procurent des capacités à apprendre requérant d’obtenir suffisamment de points de capacité obtenus après chaque combat.

Les nouveautés des versions Nintendo Switch et Xbox One

Tout comme lors de la sortie PS4, Final Fantasy IX dispose de plusieurs améliorations. Elles sont par ailleurs plus nombreuses que dans le VII. En effet, ici on peut, à partir du menu Pause, accélérer la vitesse du jeu par 5, ce qui le rend difficilement jouable. Cependant, nous avons noté que les comptes à rebours n’étaient pas affectés par cette option. Par exemple, durant la fête de la chasse de Lindblum mais surtout pendant la chasse au trésor en chocobo, ce bug devient très pratique et facile à exploiter!

Également disponibles sont les possibilités d’activer les dégâts maximum, l’invincibilité ou encore de désactiver les combats aléatoires.

De plus, dans la partie Configuration du menu, on peut activer trois options dont l’issue est cependant irréversibles: Gils maximum, maîtrise automatique de chaque nouvelle capacité et points de capacité au maximum. Mais la véritable amélioration de cette version est de proposer une sauvegarde automatique, très pratique mais qui ne se substitue pas à la sauvegarde traditionnelle et manuelle.

En somme, Final Fantasy IX est un régal à découvrir ou redécouvrir. Les graphismes sont bien plus fins que ceux du VII. Son intrigue de longue haleine vous tiendra des heures durant pour un prix relativement réduit.

Et si vous voulez connaitre notre classement des meilleurs Final Fantasy c’est par ici.

Verdict

Les plus

  • Une véritable odyssée où l’on ne s’ennuie jamais
  • Les personnages toujours aussi attachants et pertinents
  • Les différentes améliorations
  • La sauvegarde automatique
  • Le lissage graphique
  • La traduction soignée

Les moins

  • Toujours pas en plein écran
  • Devoir passer par le menu Pause pour enclencher les bonus

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