On ne cesse de le remarquer par la multiplication d’évènements, d’activités et de cafés et pubs ludiques : les jeux de société ont la cote. Plus que juste au Québec ou en Occident, on assiste à un phénomène mondial qui a aussi touché aussi le Japon.
Il y a quelques jours est parue une bande-annonce d’une série animée japonaise (anime pour les connaisseurs) tournant autour des jeux de société modernes.
Titré H?kago Saikoro Club (qu’on pourrait traduire par Club de dés après les cours) raconte l’histoire de trois amies qui plongent dans l’univers des jeux de jeux de société modernes. La diffusion est prévue le 2 octobre prochain.
Le dessin animé est inspiré d’une série éponyme manga éponyme qui parait mensuellement depuis mars 2013.
Ce n’est pas la première fois qu’on voit des jeux de société modernes dans un dessin animé. On peut penser à South Park qui en a glissé à quelques reprises et a même fait un épisode tournant autour d’un jeu de carte ressemblant beaucoup à Magic: The Gathering en 2014.
Cela m’amène quand même des petits questionnements sur les jeux de société dans les médias de masse. Est-ce que ces cameos de jeux sont choisis librement par les créateurs de l’émission? En d’autres termes, est-ce simplement un hommage?
Mais à ce moment-là, qu’en est-il des droits autour du produit culturel? Par exemple, si on veut faire jouer une musique dans une émission ou un film, il faut payer des droits d’auteur. Ce ne serait pas le cas pour les jeux?
À moins que ce soit l’éditeur ou le distributeur qui paie pour que son produit s’y retrouve. À ce moment-là, c’est du placement de produit et donc de la publicité. Et qui dit publicité dit intérêts financiers et on peut se demander quelle est la véritable intention. Est-ce simplement pour vendre? (He-Man, c’est toi qu’on regarde!).
Même si je n’ai pas de réponse, je crois que cela reste intéressant à surveiller. Qui sait? Peut-être verrons-nous une mise en demeure d’un éditeur qui découvre que sans son accord, un de ses jeux se retrouve dans une émission ou un film.
Dans tous les cas, on ne peut nier y voir là une certaine reconnaissance du loisir et ça, ça fait toujours plaisir!