Rétro: Les jeux incontournables sur PlayStation

On parle souvent du VII (surtout avec le Remake qui s’en vient) ou du IX, éternel retour aux sources. Mais, et le VIII alors? Eh bien rendons-lui ses lettres de noblesse. Proposant un scénario en avance sur son temps, un système de jeu beaucoup plus complexe qu’en apparence et des personnages torturés comme on les aime, Final Fantasy VIII est un incontournable. Heureusement pour vous, un Remaster arrive et vous n’aurez donc pas à vous confronter aux grossiers pixels si c’est quelque chose qui vous dérange.

Un véritable snapshot de l’époque. De la musique au sport lui-même, tout sent bon les tout débuts du XXIème siècle. Lorsque le bogue de l’An 2000 ne s’est avéré être qu’une fake news et où tout devenait à nouveau possible. Comme sauter des marches en faisant des figures improbables mais avec style.

En termes de jeu de combat en 3D, arme blanche ou pas arme blanche, le tenant du titre reste SoulBlade. Pour son contenu démentiel d’une part. Non seulement les modes de jeux débordent mais en plus on a droit à un mode Quête permettant d’obtenir de nouvelles armes en réalisant des défis bien sentis. Puis pour tout ce que SoulBlade a engendré et on veut bien entendu parler de SoulCalibur.

Passons maintenant au jeu de combat en 2D. Et quoi de mieux que la rencontre entre les deux écoles du moment soit Capcom (Street Fighter) et SNK (The King of Fighters)? En un mot: fantastique. Le très grand nombre de choix de personnage encourage la rejouabilité comme jamais. Il ne sera surpassé que par sa suite parue sur Dreamcast, PlayStation 2, Xbox et GameCube.

Comment ne pas citer celui qui a instauré le terme de Metroidvania (quoiqu’en disent nos confrères)? Koji Igarashi signe ici l’un des tout meilleurs jeux sur la console. Le château de Dracula et ses innombrables pièces, le même à l’envers, la composante RPG, tout dans ce jeu est génial.

Cocorico ! Bien qu’il ait été techniquement développé pour Jaguar, le héros sans bras ni jambes d’Ubisoft dispose d’une version PlayStation très honorable. La bande son de feu Rémi Gazel est par ailleurs bien meilleure sur CD que sur cartouche.

Incontournable malgré sa traduction et son doublage français très kitschm MGS reste encore très jouable de nos jours. On lui préfèrera son remake GameCube sur le plan graphique bien entendu mais le côté pionnier de la version PlayStation le place définitivement au rang d’intouchable.

La première console de Sony a eu tout une palanquée de shmup mais le plus intéressant reste à notre humble avis Einhander. Production de Square, il mélange allègrement 2D et 3D sec un gameplay raffiné comme seul le développeur en est capable.

Comment ne pas citer cette merveille du survival-horror ? Ce n’est pas pour rien que c’est cet épisode qui s’est vu offrir un remake en début d’année. L’évocation du commissariat de Raccoon City ou des rues complètements détruites de la ville suffit à provoquer des sueurs froides.

Inédit en Amérique du Nord, cette « suite » est tout de même bien meilleure que son prédécesseur. Nouveau moteur graphique, nouvelle physique de balle, mise à jour des équipes tout y est pour profiter d’une vraie bonne partie de soccer.

Sublimant tout ce que son prédécesseur a mis en place, Suikoden II offre par exemple un système de jeu raffiné, une 2D encore plus fine, des personnages très travaillés (et toujours aussi nombreux), ou un système de jeu encore plus profond. Bref, si vous ne devez en faire qu’un, il faut que ce soit celui-ci.

Impossible de ne pas placer ce joyau du Tactical RPG même s’il en existe d’autres comme Vandal Hearts, Tactics Ogre, Front Mission 2 ou Hoshigami (non, on blague). Mais le système de job, l’intrigue politco-historique et la bande-son ahurissante fait qu’il se trouve ici et pas les autres.