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Pac-Man a 39 ans: 10 anecdotes sur la petite boule jaune

Paru dans les salles d’arcade japonaises le 22 mai 1980, Pac-Man fête donc aujourd’hui son 39ème anniversaire. Celui qui n’était pas pressenti pour être un succès a pris tout le monde par surprise. Voici donc quelques anecdotes pour le rappeler à votre bon souvenir.

1.
The pizza is a lie (enfin, à moitié)

On connait tous la légende urbaine qui veut que Toru Iwatani, créateur de Pac-Man, ait eu l’idée de son personnage rondouillard en mangeant de la pizza (un plat plutôt onéreux au Japon en passant). Pourtant la vérité est bien différente. En effet, le développeur indiquait dans une entrevue en 1986 que le mot japonais pour dire bouche (kuchi) s’écrit sous la forme d’un carré. Lui, qui voulait faire un jeu en rapport avec la nourriture, a choisi de l’arrondir. Tout simplement.

Crédit photo: Tumblr

2.
Les Power Pellet ont été inspirées par Popeye

Au départ prévues pour être des cookies, les super pastilles ont pris l’apparence de boules blanches toutes simples. Leur fonction vient d’un marin très célèbre et adoré par les enfants (ou non): Popeye. Pac-Man se comporte effectivement comme le personnage créé par E.C. Segar et peut ainsi manger les fantômes.

Crédit photo: Réponse à tout

3.
Il s’appelait à l’origine Puck-Man, mais…

Anecdote également très connue mais un rappel ne fait jamais de mal. En japonais, il s’écrit PAKKUMAN. Mais la langue de Mishima ne fait pas la distinction entre le son A comme dans Pac et le son plus proche du E français comme dans Puck ou Bus. C’est pour cela que son nom occidental était à l’origine Puck-Man. Mais des petits malins ont rapidement gratté le P des premières bornes pour en faire et F. Et, bref, vous voyez le tableau. Le nom a été changé en Pac-Man et tout le monde était content. L’une de ces machines est par ailleurs toujours présente au QG de Bandai Namco à Tokyo dans le quartier d’Asakusa.

Crédit photo: Indiegala

4.
Il apparait dans le MCU!

Cela ne vous aura pas échappé mais les références aux jeux vidéo sont nombreuses dans le Marvel Cinematic Universe. Entre le pilote du SHIELD peu assidu qui préfère jouer à Galaga dans Avengers à Groot qui préfère jouer à Arcade Defender au début d’Avengers Infinity War, notre média est bien représenté. Mais une scène marquante a plus d’un titre apparait quant à elle dans Guardians of the Galaxy Vol.2 (et attention on va spoiler). Vers la fin du film, lorsque Star-Lord affronte EGO, son paternel, ce dernier utilise ses pouvoirs pour se faire une carapace de pierres à son image. Notre héros, quant à lui, préfère se faire un Pac-Man tout jaune avec le bruitage qui va bien.

Crédit photo: Marvel

5.
On peut toujours y jouer sur Google

Fin mai 2010 pour célébrer le 30ème anniversaire du personnage, Google a créé un Doodle dans lequel on peut jouer à Pac-Man dans un tableau reprenant le logo du moteur de recherche. Toujours accessible à l’adresse suivante, c’est l’outil idéal pour mettre fin à toute productivité.

Crédit photo: Google

6.
Il est sorti sur 43 plateformes différentes

Si on s’amuse à compter (et nous l’avons fait), Pac-Man est l’un des jeux qui est sorti sur le plus de plateformes. De sa borne d’arcade d’origine, il est allé de l’Atari 2600 (nous y reviendrons) à la Nintendo Switch en passant par l’Apple // ou bien encore la Game Boy. On recense également pas moins de 15 jeux d’arcade même si Bandai-Namco rechigne à les rendre officiels et 23 sur consoles de salon. Il a aussi tenté la 3D avec peu de succès. Plus récemment est sortie une version Battle Royale, comme quoi même les vieilles mascottes ne peuvent y échapper. On peut même y jouer via Facebook Messenger désormais.

Crédit photo: Facebook

7.
Il a été développé par une équipe de 4 personnes!

Incroyable mais vrai. En 1980, le succès interplanétaire qu’est devenu Pac-Man a été rendu possible par seulement quatre personnes parmi lesquelles on trouve Toru Iwatani qui a imaginé le concept a seulement 22 ans à l’époque; Shigeo Funaki, programmeur; et Toshio Kai, concepteur sonore. Ils ont mis 18 mois à le réaliser ce qui était tout de même long pour un développement de la fin des années 70.

Crédit photo: FT.com

8.
Il est le vrai responsable du crash de 1983

Rétablissons dès maintenant une vérité. E.T. n’est pas le responsable du crash de 1983. Cet honneur revient à Pac-Man. Ou plutôt à son portage plus que hâtif sur Atari 2600 développé en seulement six mois en 1982 par un programmeur, Tod Frye. Le jeu était tellement mauvais que les joueurs les retournaient comme l’indique Al Nielsen, responsable des achats pour J.C. Penney à cette époque puis qui deviendra par la suite le premier directeur marketing de SEGA of America. La console étant moins puissante que la borne, les fantômes ne peuvent apparaitre en même temps à l’écran et créent ainsi un effet de clignotement très désagréable et surtout un environnement injouable. Alors qu’Atari était déjà en bien mauvaise posture, c’est ce coup de massue qui l’a fait trembler. E.T. n’était qu’un mauvais jeu de plus.

Crédit photo: YouTube

9.
Il a une superbe montre à son effigie

La maison Romain Jerome, fondée à Genève (Suisse) en 2004 s’attache à restituer l’ADN des légendes et icônes les plus célèbres. C’est ainsi qu’elle a conçu des montres Titanic, Super Mario Bros., mais aussi Pac-Man. En 2012, l’horloger commercialise une magnifique montre à l’effigie du héros jaune et des fantômes très sobre. Mais, malheureusement, elle n’est pas à la portée de toutes les bourses. En effet, à sa sortie la montre coûtait la bagatelle de 17 900$ US.

Crédit photo: Romain Jerome

10.
Il a donné naissance à tout un tas de clones

Évidemment son succès n’a pas été sans conséquences. Comme Space Invaders avant lui, Pac-Man a été victimes de copies dans tous les sens alors que l’industrie naissante restait dans un certain flou juridique à ce niveau là. On peut citer par exemple K.C. Munchkin sur Odyssey 2/Videopac. Si ce portage était valable, il n’a pas plu à Atari qui s’était procuré les droits de Pac-Man pour une somme rondelette. Mais ils sont très nombreux, encore aujourd’hui, à surfer sur le succès de cette mascotte.

Crédit photo: Scott Decker

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