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Nintendo Switch – Premières impressions

 

Hier, j’ai eu l’occasion, grâce à Nintendo Canada, d’essayer en avant-première la Nintendo Switch, la veille de son lancement. Voici ce que j’en ai pensé.

En collaboration avec Tom’s Up et Big Jack’s Factory, dans des locaux très confortables de Rosemont – La Petite Patrie à Montréal, j’ai pu m’installer sur le canapé d’un noir de jais sur lequel était posé nonchalamment la manette pro de la console. Il m’a suffit de l’attraper pour me retrouver comme à la maison. Comprenez par là que la manette est d’un tel confort que l’on se rend à peine compte qu’elle est faite pour une nouvelle console. Cela dit, elle ne diffère que très peu de son homologue sur Wii U, ceci expliquant cela.

Sur la grande télévision Samsung, le dernier Zelda était en cours et j’ai pu démarrer une partie sans attendre. Finalement, la tunique bleue de Link qui me posait tant problème au départ, n’est même pas présente lorsque l’aventure débute. La critique à venir de The Legend of Zelda Breath of the Wild vous dévoilera plus de détails sur le scénario. Ici, nous allons parler de prise en mains, puisque j’ai également eu l’occasion d’essayer deux des vingt-huit mini-jeux de 1-2-Switch. Que vaut la dernière console en date du dernier des constructeurs historiques qu’est Nintendo ?

Précisons tout d’abord que la Nintendo Switch est très complexe à aborder étant donné sa différence fondamentale avec les PlayStation 4 et Xbox One de ce monde. En effet, la machine du constructeur de Kyoto est, comme on l’a compris, une tablette. Le Dock, quant à lui, ne permet que de la recharger ainsi que les Joy-Con, et de faire passer l’image sur la télévision via un câble HDMI inclus dans la boîte. En termes de design donc, difficile de mentionner le Dock tant son utilité est dispensable.

La tablette, par contre, est de toute beauté. L’écran est clair et c’est avec plaisir que l’on trouve enfin du multi-touch capacitif sur une console de Nintendo. Si je l’ai trouvée un peu lourde, on m’a rappelé qu’elle est plus légère que le Gamepad de la Wii U. Nous sommes d’ailleurs loin de l’aspect jouet noir ou blanc véhiculé par la manette de cette dernière, et heureusement. On a vraiment l’impression d’avoir un bijou hi-tech entre les mains et cela tombe bien, puisque c’est tout à fait le cas.

Une console, aussi puissante soit-elle, peut, avant d’être définie par ses jeux, être jugée par sa manette qui l’accompagne. Heureusement, Nintendo a un savoir faire en la matière et, depuis la NES, nous a montré que l’ergonomie et le confort de jeu étaient sa priorité. Car si la manette pro est vendue séparément, ce sont les Joy-Con que l’on retrouve avec la console. Ces derniers, qui se placent de part et d’autre de la tablette, peuvent être tenus indépendamment, créant ainsi deux manettes séparées, idéal pour les parties en multijoueur comme avec 1-2-Switch sur lequel je reviendrai. L’un des points forts de la console mis en avant, à l’excès, durant la conférence du 13 janvier dernier, est la présence du HD Rumble. Mêlant technologie haptique, gyroscope et accéléromètre, le HD Rumble permet de ressentir plusieurs éléments de façon séparée tels des billes dans une boîte ou des glaçons dans un verre. Je ne m’étendrai pas plus dessus, car c’est quelque chose que l’on doit tester et ressentir par soi-même, mais je peux vous confirmer que c’est extrêmement impressionnant.

Je terminerai bien entendu par les jeux que j’ai pu tester sur place, à savoir : 1-2-Switch et The Legend of Zelda Breath of the Wild. Le premier est, comme dit plus haut, une compilation de mini-jeux mettant en avant les nouvelles technologies présentes dans les Joy-Con et est parfait pour les soirées entre amis. La particularité de ces parties est qu’elles ne nécessitent pas d’avoir les yeux rivés sur l’écran, mais bien sur son adversaire. L’effet est très réussi, mais on sent que l’effet de nouveauté ne durera qu’un temps, ce qui est somme toute, logique. The Legend of Zelda Breath of the Wild n’a plus besoin d’introduction, bien que je n’ai pu m’y adonner que pendant trente, trop courtes, minutes. La carte est gigantesque, les possibilités d’exploration grâce à la course, au saut (grande nouveauté dans un Zelda, les sauts ne sont plus automatiques), et à l’escalade semblent illimitées. Par ailleurs, le jeu, en plus d’être magnifique graphiquement, est intégralement doublé en français ! En effet, il ne faudra plus se contenter des interjections des personnages. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Là n’est pas la question, pour être honnête, mais le peu que j’en ai entendu me semblait très réussi. Nous pourrons détailler le jeu de manière exhaustive dès que nous pourrons nous étendre dessus en long, en large et en travers. En attendant, je suis reparti avec une excellente première impression qui m’a rassuré quant à l’aspect et à la technologie embarqué par la machine. Bien entendu, pour ce qui est de l’autonomie et de l’interface utilisateur des menus de la console, il va falloir encore patienter quelque peu.

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