Disruptive Publishers : notre entrevue exclusive

Pouvez-vous nous en dire plus à votre sujet et quelles sont vos tâches principales au sein de Diruptive Publishers?

Je m’appelle Otis Perrick et je suis le PDG de Disruptive Publishers (DP). Je fais partie de l’industrie des jeux vidéo depuis 15 ans. Avant DP, j’ai travaillé à Electronic Arts (EA) en tant que manageur de produits. Au cours de mon mandat à EA, j’ai contribué au lancement de plus de 20 jeux à succès sur une variété de plateformes, totalisant des revenus de plus de 1,5 G$.

En me fondant sur cette expertise, j’ai vu une opportunité de créer une nouvelle niche commerciale dans l’industrie des jeux vidéo grâce à la personnalisation, donc j’ai quitté EA et j’ai fondé Disruptive Publishers. DP ouvre une nouvelle voie pour que les joueurs s’expriment et personnalisent leur expérience de jeu. À DP, je bâtis et je maintiens les partenariats stratégiques avec des partenaires tels que Microsoft et Sony, et des marques telles que NFL, NHL, NBA, NCAA, Real Madrid et Rip Curl.

Au sujet des avatars personnalisés Xbox 360, est-ce que Microsoft vous a mandaté de les créer ou leur avez-vous plutôt lancé l’idée?

Avant DP, la personnalisation hors de l’expérience de jeu n’existait pas. DP a été la première compagnie à conceptualiser, développer et publier du contenu personnalisé sous licence ou non pour Microsoft et Sony. Ainsi, lorsque DP a commencé ses opérations en 2007, nous avons été dans l’obligation d’approcher et de vendre l’idée à Microsoft ainsi qu’à Sony, de le faire réaliser l’opportunité incroyable qu’elle offrait aux marques de s’engager auprès des joueurs d’une façon unique et amusante. Une fois les grosses pointures convaincues, davantage de marques ont suivi.

Disruptive Publishers crée également des thèmes sur PlayStation 3. D’après votre propre expérience, est-il mieux de développer du contenu sur PlayStation 3 ou Xbox 360?

À DP, nous aimons notre travail car nous pouvons être créatifs tous les jours. Développer pour la Xbox et la PlayStation nous donne l’opportunité de faire naître nos visions artistiques. Nous sommes tous de grands fans de divertissement à DP, donc que nous développions des avatars de loup-garous sur Xbox ou un thème d’aquarium dynamique sur PlayStation, nous aimons que chaque console laisse place à notre talent artistique.

Quels sont certains des plus grands défis pour une entreprise comme la vôtre, étant presque 100 % concentrée sur les micro-transactions?

Les gens dépensent constamment de l’argent sur la personnalisation et les choses qui les font sentir meilleurs. Nous croyions vivre une baisse de ventes dans la période de récession, mais nous avons réalisé que les habitudes d’achats des consommateurs sont demeurées constantes. Pourtant, les consommateurs épargnent leur argent.

En tant que compagnie, il est important pour nous de considérer avec soin ce qui vend et ce qui ne vend pas. Bien qu’il puisse y avoir une différence de 50 sous, c’est énorme dans le domaine des microtransactions. Nous gardons un oeil vigilant sur le rendementde nos produits de façon hebdomadaire, et nous procédons à des ajustements au besoin.

Vous êtes certainement très excité à propos des possibilités avec les nouvelles consoles cet automne. Quelle place accordez-vous au contenu numérique tel que celui créé par Disruptive Publishers?

Nous sommes impatients de voir ce que les nouvelles consoles vont amener sur la table en termes de possibilités d’un point de vue personnalisation d’avatars. Nous ne cesserons pas d’investir dans le contenu actuel, mais nous devons garder à l’esprit que nous allons développer pour les nouvelles technologies.

Afin de survivre dans l’industrie des technologies, vous devez continuellement évoluer et innover. Nous voyons un énorme potentiel dans la sphère mobile, surtout en considérant que les Canadiens vivent dans un monde très connecté et social. Il reste à voir quelle voie nous emprunterons en matière de marché mobile, mais restez à l’écoute…

Avez-vous déjà refusé de représenter une compagnie par le biais de vos produits numériques en raison de problèmes légaux ou moraux? Si tel est le cas, avez-vous des exemples?

Nous tâchons de travailler avec des compagnies que nous aimons et envers lesquelles nous croyons vraiment. À titre d’exemple, je suis un grand fan de hockey, donc je me suis donné comme mission de convaincre la NHL afin d’offrir aux joueurs la chance de personnaliser leurs avatars avec le maillot de leur équipe favorite.

En fait, les fans de sports, y compris ceux de hockey, sont très passionnés de leurs équipes donc nous savions que les associations de sports telles que la NBA et la NHL seraient des partenaires avec lesquels nous désirions travailler. Le test ultime que nous utilisons quand vient le temps de déterminer nos partenaires potentiels est « est-ce que nous apprécions cette marque ou les produits de cette compagnie? ». Si la réponse est « oui », nous voulons travailler avec eux.

Laisser un commentaire