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Critique – L’Année Jeu Vidéo : 1998

Dans son objectif de revenir méticuleusement sur une année vidéo-ludique, Third Editions nous propose d’ouvrir les hostilités avec L’Année Jeu Vidéo : 1998 (à commander ici). Découvrons ce que nous réservent ses auteurs Thomas Boussaguet, Stéphane Bouley, Denis Brusseaux, Mathieu Chartier, Yann François, Michaël Guarné, Patrick Hellio, Oscar Lemaire, Thomas Loreille, Raphaël Lucas, Damien Mecheri, Virginie Nebbia, Bruno Provezza et Damien Watier.

Le Jeu-Top

Tout d’abord, il est intéressant de voir que l’on ne va pas uniquement traiter d’une liste de logiciels datant de cette époque. En effet l’on débute L’Année Jeu Vidéo : 1998, par l’actualité de cette époque. Ceci via un résumé des machines présentes à ce moment là, ainsi que leurs chiffres de ventes, et ceux des jeux ayant le plus cartonné.

Cette mise en abyme est approfondie par le biais d’une présentation de Gabe Newell (Valve), suivie d’un retour sur  » l’éditeur de l’année « , à savoir Psygnosis. On en apprend d’ailleurs beaucoup sur cette structure, qui semble bien loin de nous aujourd’hui. Elle permet au moins d’introduire cette entreprise mythique aux plus jeunes.

Enfin, une console a fait son apparition en 98 et l’on en parle évidemment. Elle est portable et comporte un écran truffé de couleurs… Non pas de Game Gear on a bien dépassé sa sortie, mais la/le (selon les goûts) Game Boy Color.

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Jeux de cultes

Les articles axés sur des jeux en particulier sont divisés en des catégories bien distinctes. Décryptage, Genèse, Nostalgie, Perspective et Post-mortem. Ces dernières s’avèrent très complètes, tout en prenant en compte le recul acquis. Elles délivrent ainsi diverses informations sur leur histoire, leur système de jeu. Et d’autres aspects encore, d’une manière plus ou moins poussée selon les cas.

Deux ans avant le troisième millénaire, on allait également découvrir de nouvelles licences qui allaient marquer le monde ludique. Elles allaient également rester des marques bien présentes pour nous. D’un côté on retrouve StarCraft, Gran Turismo ou encore Half-Life, avec plus ou moins d’épisodes survenus après, mais un succès toujours certain et l’estime allant avec.

Même sur Nintendo 64

Il en va de même pour une franchise mise en place par Rare et ayant fait le bonheur des possesseurs de N64, à savoir celle mettant en scène l’ours Banjo et son acolyte changeant selon l’épisode. En l’occurrence pour le premier épisode cela donnait Banjo-Kazooie. Un jeu de plateforme permettant d’incroyables combinaisons entre l’ours et l’oiseau. Une cartouche marquante et pourtant une licence qui n’a que peu vécu au-delà. Cette partie permet ainsi de s’y replonger et d’en apprendre sur son background, tout en faisant découvrir son gameplay de façon textuelle au large public ne l’ayant pas connu.

L’infiltration, hormis chez les indépendants, a elle aussi été mise sur la touche depuis. Pourtant cette année, tapi dans l’ombre, surgissait Tenchu : Stealth Assassins. Et que dire de MediEvil, mêlant action, aventure et humour so british. On trouvait également des réminiscences de la précédente génération de consoles, via de la plateforme/action en vue latérale avec Heart Of Darkness, surtout que le projet a démarré en 1992. Cependant, grâce à la puissance de la PlayStation, mais aussi du PC, il a pu bénéficier d’un aspect en 2.5D et d’images de synthèse qui n’auraient pu voir le jour sur les machines d’époque.

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C’était mieux avant

D’autres marques fortes figurant dans L’Année Jeu Vidéo : 1998 n’en sont elles plus à leur galop d’essai. Certains n’en sont certes qu’à leur second volet, comme le prouvent Fallout 2 et Resident Evil 2, mais deviendront par la suite des licences mythiques, dont de nouveaux épisodes sont d’ailleurs récemment sortis.

Dans un tout autre registre, l’une des sagas les plus cultes de ce médium avait déjà un bon petit parcours derrière elle. Mais au cours de cette année elle a surgi sur son fier destrier son titre le plus régulièrement cité en tant que préféré des joueuses/eurs : The Legend of Zelda : Ocarina of Time. C’est donc un dossier qui est carrément consacré à la saga, le seul article du genre au sein de cet ouvrage.

Cette partie revenant sur les sorties de l’année, elle se conclura par un tas de courtes présentations. Au programme Crash Bandicoot 3, Parasite Eve, Spyro The DragonWario Land 2… Et l’on en passe, mais rien qu’à l’évocation de ces quelques noms, on remarque que certaines séries fortes du JV continuaient leur chemin. Tandis que d’autres se lançaient et allaient connaître un joli succès, sans pour autant pouvoir tenir jusqu’à aujourd’hui pour diverses raisons. On pensera bien sûr à Spyro, servant de tremplin à Skylanders qui l’a depuis mis en arrêt de travail. Cependant l’on sait désormais que le dragon violet va reprendre du service, par le biais d’une mode bien actuelle.

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Une année branchée

Vient ensuite le segment des Tendances de 1998, permettant de remarquer à quel point elles ont évolué en moins de 20 ans. Premièrement avec le survival horror, devenu pour les AAA uniquement un fourre-tout action. Mais au vingtième siècle on savait susciter la peur. Tant de par des aspects psychologiques, que par l’oppression ressentie et la réelle facette survie. Alors qu’aujourd’hui, il s’agit d’une foire aux monstres que l’on doit exploser. Avec un attirail d’armes et de munitions lorgnant vers l’infinité de ressources.

Les jeux de combat en étaient eux à une période charnière. Comme pour les autres genres, la 3D prenait de plus en plus le pas sur la 2D. C’est peut-être bien justement sur les versus fighting que cela a eu le plus d’impact. Ceci n’a pas empêché la communauté d’être présente en eSport. Et même de s’y diviser entre ces deux catégories. Même si évidemment quelques irréductibles trouveront la plénitude en s’adonnant aux deux, ce qui reste le meilleur choix.

La guerre des consoles

Third Editions a même eu la gentillesse de proposer un article aux bien-pensants arguant que la Saturn n’a pas de jeux. Celui-ci revenant sur la 32 bits de Sega et les RPG. Quitte à traiter de la marque plus forte que toi, autant enchainer avec Nintendo et les expériences basées sur la vitesse proposées par la N64. Avec ces deux firmes historiques du JV, comment ne pas conclure en en faisant un triptyque grâce à l’apparition de Sony dans le milieu. On revient alors sur les licences qui ont façonné l’image de la PlayStation. Celles-là même qui au final ont réussi à l’imposer au sein d’un ordre qui semblait établi.

D’autres thèmes permettront de revenir plus ou moins sur ces consoles, au travers d’un jeu dans un sujet généraliste, voire de sa manette pour la PS. La Dualshock ayant marqué l’histoire vidéo-ludique. On s’en rend encore compte à ce jour avec le pad PS4.

Le cinéma et le jeu vidéo, c’est un bien long roman d’amitié qui s’est engagé pour le meilleur et pour le pire. On y revient par le biais de Bruce Willis et vous pouvez le croire : essayer l’adaptation du film Le Cinquième Élément vous fera passer une journée en enfer.

Le monde des Bleus

L’année en question s’était par ailleurs avérée comme un déclencheur de l’explosion de la bulle football sous toutes ses coutures (diffusions T.V., magazines consacrés, simulations… ) de manière mondiale. Et non uniquement en France, où se déroulait au passage la Coupe du Monde. Justement, EA Sports en profita pour proposer son premier jeu estampillé CDM, avec Coupe du monde 98.

Mais en face se trouvait celui qui était encore considéré pour beaucoup comme le Petit Pouget, euh Poucet. ISS de Konami, délivrait sa bien nommée mouture de l’année : International Superstar Soccer Pro 98. Mais en ces temps anciens, comme nous l’évoquions en préambule, le foot et le jeu vidéo n’avaient pas le même maillot, mais avaient la même passion ! On retrouvait ainsi un peu de tout et pas mal de n’importe quoi dans les bacs. Nous avons notamment eu droit à Worldwide Soccer 98, Actua Soccer 2, Adidas Power Soccer 98. Et même Pro : Foot – Contest 98, une adaptation qui déchante de sa pochette jusqu’à sa maniabilité.

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Conclusion

Cette grande période vidéo-ludique a su être retranscrite au sein de L’Année Jeu Vidéo : 1998. Ceci par l’intermédiaire de multiples angles relançant continuellement l’intérêt. Tout en se penchant aussi bien sur des jeux, que de grands thèmes et bien d’autres informations.

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