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Critique – Hollow Knight

 

Hollow Knight est un jeu d’action et d’aventure de Team Cherry  au style Metroidvania. En plus d’une jouabilité accrocheuse et éprouvante, le jeu peut se vanter d’offrir un grand monde merveilleux dans lequel le joueur aimera (ou craindra) se perdre pendant des heures. Hollow Knight est déjà disponible sur PC, mais sera aussi éventuellement disponible pour la Nintendo Switch.

Le magnifique, mais dangereux monde de Hallownest

Tous les habitants de Hallownest sont une forme d’insectoïde à masque blanc avec de grands yeux noirs rappelant les films de Tim Burton. Hallownest est une citée déchue remplie de trésors et de mystères. Au premier abord, le jeu peut sembler gris et monotone, mais au fur et à mesure que l’on découvre les zones, les couleurs explosent et révèlent un des plus beaux mondes de jeu d’exploration qui m’ait été donné de découvrir.

Toutes les excuses sont bonnes pour passer davantage de temps à découvrir les mystères et trésors qui sont cachés partout dans Hollow Knight. La trame sonore, à la fois mélancolique et menaçante, accentue l’emprise que le monde a sur le joueur. Elle est aussi une façon très artistique de rappeler la gloire ancienne de Hallownest et ce qui a éteint ce monde.

Le monde de Hallownest ne manque pas de personnages, amis comme ennemis. Difficile de s’imaginer que l’on pourrait autant s’attacher à des insectes, mais les personnages que le petit Hollow Knight rencontre tout au long de sa quête sont souvent une source de soulagement pour le joueur grâce aux précieux conseils sur les endroits d’intérêt dispersés dans Hallownest.

La faune, la flore et même l’eau sont dangereuses dans les profondeurs de Hallownest. Ce qui impressionne le plus, toutefois, est la quantité d’ennemis différents qui la peuplent. Chacun possède son propre modèle de mouvements à analyser afin de pouvoir répliquer. Rencontrer un nouvel ennemi prend souvent des allures de défis puisque le jeu, plutôt difficile, possède un nombre assez limité d’adversaires que l’on peut éliminer d’un seul coup, à moins de faire améliorer son arme par le forgeron des clous. De plus, les boss font paraître les ennemis réguliers comme étant de la petite bière. Ces combats sont frénétiques et à chaque moment on a l’impression d’éviter la mort de très peu.

L’expérience d’exploration unique

En général, pour naviguer, les jeux d’exploration se basent sur une carte que le joueur peut consulter à sa guise, et qui se développe au fur et à mesure que le joueur explore la carte. Hollow Knight fait les choses bien différemment. Tout d’abord, dans chaque nouvelle zone que le joueur explore, il doit trouver le cartographe qui vend une version basique de la carte. Si le joueur veut ajouter davantage à sa carte, il doit acheter la plume du magasin de carte de la ville principale de Dirtmouth.

Mais il ne suffit pas de voyager pour étendre sa carte puisque cette dernière ne se met à jour que lorsque le Hollow Knight se repose à un banc (qui fait office de points de sauvegarde dans le jeu). Pour compléter sa carte, le joueur doit acheter des marqueurs au magasin de cartes qui indiqueront les bancs, les stations de transport et les magasins. Le comble, c’est que les joueurs, désorientés, ont aussi besoin d’un charme de repérage s’ils veulent connaître leur propre position sur la carte.

Il faut souligner que le jeu fait un travail fantastique de progression quant à l’exploration. Commencer sans carte ou repère est déroutant et place le joueur en position de faiblesse. Toutefois, plus le joueur découvre des cartes et gagne en habileté, plus sa confiance en ses capacités grandit et plus il prend des risques dans son exploration.

C’est bien beau mais… où suis-je?

Charmé d’être bien équipé

La progression au sein du jeu se fait selon l’obtention de certaines habiletés de navigation, plus souvent obtenues en combattant les boss différent du jeu. Les habiletés du joueur ne sont toutefois pas les seuls éléments nécessaires à la progression. Tout d’abord, les charmes sont des pièces d’équipement que le joueur peut trouver ou acheter afin d’augmenter ses habiletés. L’utilisation de ces charmes est limitée à la capacité du joueur et au poids de ces derniers dans cette capacité. Le joueur doit alors faire un choix. Le charme de repérage peut sembler bien pratique pour naviguer, mais un enchantement qui allonge la portée des attaques peut être bien plus utile en combat.

De plus, plusieurs objets et personnages vont donner des bonus passifs au joueur. Le jeu regorge de petite « quêtes secondaires » qui peuvent augmenter la puissance du clou ou simplement offrir une bonne compensation en Geo, la monnaie du jeu qui en plus d’être utile pour acheter l’équipement sert souvent à débloquer des passages ou même des bancs pour se reposer.

Le bémol

Le seul véritable bémol que j’ai trouvé est que les contrôles ne sont pas très bien expliqués au joueur. À moins de consulter le menu des contrôles dans les options, il y a très peu d’indications quant aux touches sur lesquelles appuyer en début de partie pour faire fonctionner le jeu. Le titre se défend en suggérant l’utilisation d’une manette, chose que je n’ai pas faite, mais il y a très peu d’explications pour la manette aussi.

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Conclusion

Hollow Knight fait honneur aux jeux comme Metroid et Castlevania en réinventant la façon de progresser dans ce genre de jeux. Toutefois, le style artistique et la trame sonore sont ce qui en font un chef d’oeuvre. Définitivement, Hollow Knight est une des raisons pour laquelle je défendrai toujours le jeu vidéo comme étant un art.

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