Critique – Alwa’s Awakening

 

Quand Solomon’s Key rencontre Castlevania II: Simon’s Quest, tout le monde sort gagnant d’Alwa’s Awakening, une authentique aventure 8-bit digne des meilleurs temps de la NES.

Alwa's AwakeningAlwa's AwakeningAlwa's Awakening

Contrôles

Aussi simple que des contrôles directionnelles (D-Pad), trois boutons d’action (A, B, Select) et un bouton de pause (Start). Les contrôles s’adaptent à toutes les manettes, mais la simplicité de la NES était en tête. Alwa’s Awakening lui-même, toutefois, n’a rien de simple… sans être pour autant compliqué.

Pas de didacticiel !

Non ! Comme dans le temps, on apprend sur le tas ! Il faut dire que la simplicité des contrôles vient restreindre le spectre de mouvements à mémoriser. La base est donc simple à apprendre. Ce qui est vraiment génial, par contre, c’est comment le jeu vient nous apprendre ses mécaniques avec de petits défis simples progressifs en début de partie. Le jeu place un obstacle évident devant le joueur, que ce soit par sa grandeur, son allure ou sa distance par rapport à l’avatar qui lui permet immédiatement de saisir le danger potentiel. Alwa’s Awakening introduit chaque élément de façon bien distancée et simple pour que le joueur ait le temps de l’assimiler et le comprendre avant de le mettre dans une situation plus périlleuse où il devra réagir rapidement ou faire preuve d’ingéniosité. Et le joueur n’a pas besoin d’un mentor ou de panneaux dans l’arrière-plan pour lui expliquer ce qu’il doit ou ne doit pas faire. La situation nous arrive, nous réagissons et nous sentons brillants d’avoir réussi un nouveau défi grâce à ce que l’on a appris.

Mieux que l’environnement de Simon’s Quest

Le parallèle est justifié, car la présence de PNJ (personnages non-joueurs) permet de limiter la quantité de backtracking (retour au travers des niveaux sans vraiment rencontrer de nouveau défi) sans être trop cryptique et ne vient pas nécessairement offrir la solution aux problèmes du joueur. De plus, la carte permet au joueur de s’orienter et parfois se retrouver sans vraiment avoir à consulter les PNJ.

Mieux que l’ambiance de Solomon’s Key

Ce n’est peut-être pas très juste de parler de visuel vu la capacité limitée d’une cartouche de NES, mais beaucoup de bien peut être dit à propos des couleurs et de l’attention aux détails. Les arrières-plans sont incroyables lorsqu’on pense à la difficulté de faire du bon pixel art. En effet, chaque détail compte et permet de comprendre l’importance de chaque objet dans le jeu tout en donnant une saveur rétro (ex. personnages et boss détaillés et multicolores, ennemis monochromes). La magnifique trame sonore 8-bit que Alwa’s Awakening nous offre est un véritable vent de fraîcheur. Les pistes sont entrainantes et complémentent bien l’environnement du jeu à l’instar de ce que proposait les titans de l’époque que pouvaient être Megaman ou Castlevania.

Je n’ai rien contre les achievements reliés au fait de ne pas, ou peu, mourir tout au long d’une partie d’un jeu donné. Toutefois, le compteur de morts sur l’écran de Game Over est un élément particulièrement aliénant qui semble hors contexte dans Alwa’s Awakening.