Les employés et dirigeants d’Ubisoft peuvent enfin souffler et reprendre le travail sereinement
Veni, vidi, non vici
C’est désormais officiel, Vivendi abandonne une fois pour toutes sa volonté d’accaparer Ubisoft. Depuis près de deux ans, les employés et dirigeants de l’éditeur français étaient sous pression. Le groupe Vivendi, présidé par Vincent Bolloré, était en effet rentré au capital de la firme de manière agressive. Vivendi possédait en effet plus de 30 millions de parts d’Ubisoft ce qui en faisait le plus gros actionnaire (environ 29% de droit de vote). Rappelons également que Vivendi avait fait main basse sur Gameloft. Cette opération avait fait plusieurs victimes et continuent d’en faire. Les studios de jeux mobiles continuent de fermer les uns après les autres.
Mais c’est maintenant chose du passé. Bolloré et sa clique ont fait marche arrière empochant quelques 2 milliards d’euros au passage (environ 3 milliards de dollars canadiens, oui notre monnaie ne vaut rien). Mais toutes les actions ne sont pas revenus à Ubisoft. Parmi les nouveaux acquéreurs on trouve un fonds de pension des enseignants d’Ontario ainsi qu’une entreprise plus connue des joueurs, Tencent. L’éditeur et développeur chinois a également signé un partenariat avec Ubisoft dans le but d’aider le troisième éditeur mondial à s’implanter en Chine. Est-ce un nouveau danger pour Ubisoft? C’est peu probable puisque Tencent ne possède que 5% des actions. Mais il serait malvenu et naïf de voir un geste purement altruiste de la part de l’entreprise chinoise.