Depuis son arrivée sur le marché, la Nintendo Switch 2 continue de susciter l’attention, en particulier sur ses performances techniques. Si la première génération de la console hybride souffrait d’un certain retard technologique, cette nouvelle itération semble vouloir combler le fossé. Pourtant, tous les aspects ne font pas l’unanimité chez les développeurs. Lire plus
Le positionnement hybride de la Switch 2 face aux consoles traditionnelles
Contrairement à PlayStation et Xbox, pensées comme des machines de salon pures, la Switch 2 conserve son concept hybride, offrant une expérience à la fois nomade et fixe grâce à son dock. Ce choix influence fortement l’architecture interne de la machine, notamment à travers l’utilisation d’une puce sur mesure développée avec NVIDIA. Difficile de faire des comparaisons directes avec les consoles de Sony et Microsoft. Pourtant, les analogies se multiplient.
Une comparaison récurrente avec la Xbox Series S
Takuto Edagawa, producteur chez Koei Tecmo, a récemment affirmé que la Switch 2 se rapprochait des performances de la Xbox Series S, console 100 % digitale de Microsoft. Cette idée est reprise par Eoin O’Grady, directeur technique chez Black Shamrock, un studio reconnu pour ses portages et ses collaborations sur des jeux comme The Outer Worlds, Back 4 Blood ou encore Marvel’s Midnight Suns.
Le GPU impressionne, mais le CPU montre ses limites
Dans une interview accordée à WCCFTech, O’Grady nuance les propos enthousiastes. Selon lui, la puce graphique de la Switch 2 se montre compétitive, notamment grâce à l’intégration du DLSS de NVIDIA, une technologie de mise à l’échelle par intelligence artificielle. Cela permet à la console d’afficher des graphismes proches de ceux de la Series S, bien que l’écart se creuse lorsqu’on utilise la Switch 2 en mode portable.
En revanche, le processeur central ou CPU, reste en retrait. Il serait comparable à celui de la PlayStation 4, une machine sortie en 2013. Même s’il est légèrement plus rapide, ce CPU pourrait poser un problème sur les titres nécessitant des calculs complexes en physique, intelligence artificielle ou animation.
Des portages plus simples, sous certaines conditions
Pour les studios de développement, cette configuration technique implique que de nombreux jeux Xbox Series S tournant à 60 images par seconde pourraient être adaptés facilement à la Switch 2… si ces jeux reposent essentiellement sur la puissance graphique. En revanche, les titres très exigeants sur le plan du processeur devront être réajustés pour garantir une fluidité acceptable. Une chose est sûre, la Switch 2 ne garantit pas automatiquement une expérience fluide sans optimisation spécifique.
Le soutien des éditeurs tiers reste prudent, mais encourageant
Malgré ces défis, la Switch 2 bénéficie d’un bon accueil de la part des éditeurs tiers. Plusieurs portages ont accompagné son lancement, et d’autres sont prévus dans les mois à venir. Cependant, les ventes initiales ne sont pas aussi élevées qu’espérées, en partie à cause du prix élevé de certains jeux déjà disponibles ailleurs. Pour séduire durablement les joueurs, Nintendo devra convaincre les studios de sortir leurs titres en simultané sur toutes les plateformes.
Caractéristiques techniques
Nintendo Switch 2
Xbox Series S
PlayStation 4
Processeur (CPU)
Légèrement supérieur à PS4
Supérieur à la Switch 2
Processeur d’ancienne gen
Puce graphique (GPU)
DLSS intégré
GPU plus puissant
Moins performant que les deux
Mode portable
Oui
Non
Non
Technologies avancées
DLSS, portabilité
RDNA 2
Aucune technologie récente
Optimisation requise pour portage
Moyenne
Faible
Élevée
Et vous, que pensez-vous des capacités de la Nintendo Switch 2 ? La promesse d’une console hybride puissante vous séduit-elle, ou attendez-vous davantage de performances pour investir ? Partagez vos impressions en commentaire ou sur les réseaux !
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