Imaginez un jeu live-service qui ferme ses serveurs du jour au lendemain. Des studios contraints de licencier faute de rentabilité. Des consoles flambant neuves qui prennent la poussière parce que les joueurs préfèrent jouer ailleurs.
En 2025, ce ne sont plus seulement les éditeurs qui décident. Ce sont les joueurs, par leurs choix et leurs habitudes, qui orientent l’industrie.
Live-services : la désaffection des joueurs
Le marché des live-services est saturé. Quelques géants raflent la mise, la majorité des jeux s’effondre. Des titres ferment rapidement, comme Concord de Firewalk Studios, abandonné quelques mois seulement après sa sortie. Les infrastructures coûtent cher. Les serveurs, les mises à jour et la bande passante grèvent les budgets.
Les joueurs réclament un contenu régulier et de qualité. Quand ils se lassent, tout un modèle économique s’écroule.
Consoles : un désamour grandissant
Les consoles perdent du terrain face au mobile et au digital. La PlayStation 5, la Xbox Series et la Switch arrivent en fin de cycle. Beaucoup de joueurs attendent la prochaine génération. D’autres préfèrent déjà le cloud gaming.
Le public recherche de la flexibilité. Les consoles lourdes séduisent moins face aux services de streaming et aux jeux accessibles partout.
⚠️ Pourquoi cette crise ?
Les coûts de développement explosent. Les joueurs exigent des mondes beaux et vastes, mais refusent de payer plus cher. La lassitude grandit face aux microtransactions et aux contenus répétitifs.
Les modèles de monétisation agressifs, comme les loot boxes ou les passes saisonniers, sont de plus en plus critiqués. Les infrastructures coûtent une fortune à entretenir. Les studios cherchent des solutions hybrides pour tenir le coup.
Conséquences : le pouvoir passe aux joueurs
De nombreux projets AAA disparaissent faute de rentabilité. Les éditeurs deviennent plus prudents et lancent moins de jeux risqués. Le cloud gaming monte en puissance et propose une alternative plus souple que les consoles.
Les jeux indépendants séduisent par leur créativité et leur proximité avec la communauté. Les joueurs choisissent avec leur temps et leur portefeuille. L’industrie suit le mouvement.
Les live-services ne sont pas condamnés, mais ils ne survivront que si les joueurs y trouvent du plaisir et non une contrainte. Les consoles continueront d’exister, mais elles ne sont plus au centre du jeu vidéo. L’avenir sera hybride. Les titres devront combiner de bons contenus, un modèle économique respectueux et une expérience flexible. Le cloud et le mobile vont peser de plus en plus.
Une chose est sûre : en 2025, ce sont les joueurs qui tiennent les rênes. Et vous, êtes-vous encore attachés à vos consoles et aux live-services, ou avez-vous déjà changé de camp ? Partagez votre avis et suivez l’actualité gaming sur jeux.ca.