Lorsqu’un jeu vidéo ose se frotter à des références aussi puissantes que Princesse Mononoké et The Legend of Zelda: Breath of the Wild, il sait qu’il joue gros. C’est exactement le pari de Cyancook Games avec Of Peaks and Tides, un jeu de survie en monde ouvert prévu pour 2026 sur PC.
Là où beaucoup de productions misent sur la technique ou la surenchère, ce projet préfère lier poésie et reconstruction. Ici, pas de simple survie mécanique, l’aventure pousse les joueurs à bâtir, à se défendre et à rebâtir une civilisation en ruines. Une vision ambitieuse qui pourrait séduire autant les fans de jeux d’exploration que les amoureux de mondes enchanteurs.
Une démo intrigante à la Gamescom 2025 🎮
J’ai eu l’occasion de tester une version jouable du titre lors de la Gamescom. Pas de tutoriel, pas de longues explications, on m’a simplement déposé sur une île mystérieuse et invité à explorer.
Dès les premiers instants, un constat s’impose, Of Peaks and Tides mise sur l’interactivité totale. Chaque objet ramassé devient une ressource potentielle, chaque détail de l’environnement semble avoir une utilité. Cette approche donne une vraie sensation de liberté, comme si le monde avait été pensé pour répondre à l’imagination du joueur.
Je n’ai pas tardé à croiser une meute de loups féroces. Armé d’un simple bâton trouvé par hasard, j’ai dû les affronter. L’expérience a été brutale mais révélatrice, le jeu ne cherche pas à ménager le joueur. Le plaisir de découvrir une armure et un bouclier dans leur repaire m’a donné un premier goût de cette boucle survie-combat-exploration que Cyancook semble vouloir imposer.
Un moment marquant fut ma rencontre avec un camp de créatures squelettiques. Certaines m’attaquaient d’en haut, et sans arme à distance, j’ai dû improviser. Résultat, je leur ai lancé toutes les pierres ramassées en chemin. Plus comique encore, j’ai fini par jeter par erreur ma seule arme… preuve que l’interactivité du jeu peut réserver des surprises inattendues.
Un bestiaire et des combats prometteurs ⚔️
Un peu plus loin, j’ai osé défier un boss squelettique enflammé. Sans surprise, il m’a écrasé rapidement. Mais ce combat, bien que perdu d’avance, m’a confirmé que le jeu proposera des affrontements épiques et stratégiques, avec un vrai sentiment de danger et de récompense. La promesse est claire, chaque joueur pourra choisir d’éviter ou d’affronter ces monstres imposants, et ceux qui prendront le risque en sortiront avec un butin conséquent.
Au-delà des combats, j’ai été frappé par la fluidité des déplacements. Mon personnage pouvait escalader aisément les parois rocheuses. Plus original encore, des animaux bondissants ou de gigantesques bulles permettaient d’accéder à des zones inatteignables.
Cette dimension verticale change tout. Elle offre une impression de liberté rare et accentue l’aspect fantastique du titre. Même si ma démo se déroulait dans une région froide et rocailleuse, j’ai eu la certitude que le reste du jeu proposera des environnements plus riches et variés.
Pour donner un ordre d’idée, la sensation rappelle par certains aspects l’exploration de Breath of the Wild, tout en y ajoutant une touche magique plus marquée.
Je dois avouer une petite frustration, je n’ai pas encore aperçu les forêts luxuriantes ni les étranges créatures présentées dans la bande-annonce. Pas non plus de rencontre avec d’autres personnages humains, ni de séquence de construction avancée.
Mais il est important de rappeler que cette démo n’était qu’un aperçu limité. Rien ne dit que la version finale ne développera pas ces aspects narratifs et communautaires.
Une mécanique de vol plané pleine de promesses 🪂
L’une des parties les plus marquantes de ma session fut un mini-jeu de vol. Le but était simple, franchir une série de plateformes pour débloquer une capacité de vol plané. Par ailleurs, si les commandes étaient intuitives, je dois admettre avoir été particulièrement maladroit. Pourtant, cette épreuve m’a convaincu de l’importance de cette mécanique. Dans un monde montagneux et accidenté, pouvoir planer d’un sommet à l’autre semble aussi utile qu’excitant.
Cela ouvre aussi une question intéressante, quelles autres capacités spéciales pourrons-nous débloquer dans l’aventure ?
Des défauts techniques… mais du temps pour corriger 🛠️
Soyons honnêtes, la démo montrait un jeu encore bancal sur le plan technique. Les animations manquaient parfois de fluidité, et la fidélité graphique était en retrait par rapport à la bande-annonce.
Faut-il s’en inquiéter ? Pas vraiment. La sortie est prévue pour 2026, ce qui laisse largement le temps aux développeurs de peaufiner leur œuvre. Ce genre de décalage est fréquent dans les démos, surtout quand il s’agit d’une version non finale présentée dans un salon.
Malgré ses imperfections, Of Peaks and Tides respire la passion et l’ambition. Il ne s’agit pas seulement d’un jeu de survie classique, c’est un projet qui cherche à réconcilier l’humain avec un monde magique et sauvage, en multipliant les approches – exploration, artisanat, combats, capacités spéciales.
Ce mélange, inspiré de l’imaginaire du Studio Ghibli et de la liberté de Zelda, pourrait bien séduire un public large, de l’amateur d’aventure contemplative au joueur en quête de défis.
Pour mieux comprendre pourquoi la référence à Princesse Mononoké est si forte, vous pouvez consulter ce dossier sur l’influence du film (site officiel Studio Ghibli, en japonais).
un jeu à surveiller de près 👀
Avec sa sortie programmée en 2026, Of Peaks and Tides a encore beaucoup à prouver, mais le peu que j’ai testé suffit à éveiller ma curiosité.
S’il parvient à équilibrer son côté survie exigeant, son exploration poétique et ses capacités originales, il pourrait bien devenir une belle surprise du catalogue PC.
Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, on citera ce jeu aux côtés des œuvres qui l’ont inspiré, preuve que même dans un océan de productions, certaines marées savent encore surprendre.