Le festival Montréal joue 2019 a démarré en fanfare avec un événement rassemblant de nombreux développeurs indépendants.
Des développeurs de talent
Comme chaque année depuis 2015, le festival débute par un rassemblement de la crème de la crème du jeu vidéo d’ici, surtout les développeurs indépendants. Cette année, l’événement se déroulait au Marché Bonsecours, en plein cœur del a vieille ville. C’est au sous-sol de la vieille bâtisse que se trouvaient les différents stands répartis sur deux étages.
Sur la mezzanine, on pouvait découvrir toute une foultitude de studios plus innovants les uns que les autres. Parmi les indépendants, Q-Bit Games, Sideline et Zealium Games ont répondu présent. On pouvait également compter sur la présence de représentants de la branche AAA avec Eidos-Montréal et Gameloft. Côté académique, ISART Digital (mon alma mater) et le Collège LaSalle présentaient des productions de leurs étudiants.
À l’étage du bas était installée une scène où se déroulait une activité de speedrun. C’est également à cet endroit que l’on a pu jaser avec No Reset, des spécialistes de l’activité. On a été ravi de voir autant de jeux rétro placés là pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
Des ambitions revues à la baisse?
On s’étonne tout de même de n’avoir trouvé que 23 stands en tout et pour tout. Où étaient KitFox, Illogika, Minority Media, Double Stallion Games,…? On se souvient de l’édition de 2015 à la SAT où il était difficile de faire le tour tant il y avait de monde et de jeux à essayer. Mais on ressentait sans mal l’ambition montréalaise, cette volonté de garder jalousement ce titre de plaque tournante du jeu vidéo. Alors que cette année, c’était moins le cas. Petite déception de notre part, donc. Attention, cela n’enlève rien au talent des développeurs présents sur place ce 23 février.
Mais le festival ne fait que commencer et de nombreuses autres activités en lien avec le jeu vidéo seront donc de la partie que ce soit dans les bibliothèques ou durant la Nuit Blanche.