Les Meilleurs Films d’Horreurs de l’histoire du cinéma

À quelques jours de la fête d’Halloween, l’équipe de Jeux.ca vous propose une sélection maison des meilleurs films d’horreur de l’histoire du cinéma. Que vous soyez à la recherche des meilleurs films d’angoisse, des meilleurs films wild ou tout simplement de passer du temps à avoir la chair de poule devant votre écran, vous êtes au bon endroit.

Train to Busan

Sok-woo et sa fille quittent Séoul à bord d’un train à haute vitesse pour se rendre à Busan. Malheureusement pour eux et les autres passagers, celui-ci est infesté de zombies affamés. La panique et le chaos s’installent dès le début du carnage. Ce film d’horreur sud-coréen marque les esprits par son originalité dans un genre souvent répétitif. Ici, on se retrouve avec un long métrage au suspense palpable.

Hereditary

Annie Graham vient de perdre sa mère, dont elle s’était rapprochée peu de temps auparavant. Hantée par le souvenir de la défunte, elle la voit apparaître et disparaître soudainement dans la maison, tout en ignorant que sa tombe a été profanée. Malgré le soutien de son mari, Annie éprouve le besoin de se confier sur son deuil et assiste à une réunion d’un groupe d’entraide. Tandis que son fils Peter semble plutôt indifférent, Charlie, sa fille de 13 ans, paraît affectée par les événements et a des visions semblables aux siennes. Lorsque survient une nouvelle tragédie, Annie cherche réconfort auprès de Joan, une femme endeuillée qu’elle a connue récemment et qui prétend pouvoir communiquer avec les morts.

Hereditary fait partie des meilleurs films d’horreur sortis au cours des dernières années. Son atmosphère est incomparable; les tragédies s’enchaînent et mènent à une conclusion tout aussi surprenante qu’effrayante.

The Exorcist

The Exorcist est un grand classique du genre horreur et l’un des plus controversés. Après sa sortie dans les cinémas en 1973, le film a rapidement suscité polémique. Il faut dire qu’à l’époque la religion occupait un rôle beaucoup plus important dans la société et qu’ici, on traite de possession démoniaque, un sujet tabou pour son temps. Le film a été un énorme succès au box-office malgré de nombreuses critiques pour son traitement de la religion et ses effets spéciaux jugés grotesques. Aujourd’hui encore, The Exorcist demeure un film à ne pas manquer, ne serait-ce que pour son empreinte historique.

The Circle

Le contenu d’une cassette vidéo s’avère funeste pour tous ceux qui la regardent : ils sont informés par téléphone, tout de suite après le visionnement, qu’il leur reste une semaine à vivre.

Même si The Circle présente un concept dépassé à l’ère du numérique (c’est quoi ça, une cassette?!), son scénario nous tient en haleine. La petite Samara est devenue une icône des films d’horreur et pour cause : le film est original et réussit très bien à nous plonger dans son univers tordu. Si vous aimez les films qui incorporent un élément paranormal et/ou de fantômes, vous adorerez The Circle malgré son âge.

Les Affamés

Pourchassés par des zombies, Bonin et Vézina traversent en voiture un territoire dépeuplé. Armés de fusils, ils n’hésitent pas à éliminer des voisins ou des villageois devenus des cannibales féroces. Après la mort violente de son ami, Bonin poursuit seul son chemin. Sur les routes désertes de la campagne québécoise, il croise quelques survivants qui se joignent à lui. Dans sa course vers un refuge, le groupe pénètre une région infestée de créatures affamées, avides de sang.

Les Affamés est l’un des rares films québécois à exploiter le thème des zombies avec brio. Sa distribution est épatante, idem pour son scénario somme toute classique, mais avec quelques touches d’originalité surprenantes.

Drag Me To Hell

Une employée de banque au profil exemplaire a un bon copain et un bon travail. Un jour, dans l’espoir d’une promotion, elle refuse un délai à une vieille gitane qui va perdre sa maison. Cette dernière lui prédit un enfer, et elle tient parole.

Drag Me To Hell est un film d’horreur qui ne se prend pas trop au sérieux sans tomber dans le ridicule. Le réalisateur Sam Raimi dose très bien entre les scènes de peur et celles un peu plus légères.

Dead Alive / Braindead

Avant de se consacrer à des films dits sérieux, le réalisateur Peter Jackson a fait une virée notoire dans le genre horreur. Dead Alive, aussi connu comme Braindead, en est un formidable exemple. Drôle, gore à souhait, doté d’une narration tellement horrible qu’elle en est hilarante, c’est un hybride film d’horreur et comédie incontournable.

I Saw The Devil

Un agent secret traque le psychopathe qui a tué sa fiancée. Au lieu de procéder à son arrestation, il entame un jeu cruel et dangereux avec le déséquilibré.

I Saw The Devil est un film perturbant et l’un des rares classés 18+ de cette liste en raison du réalisme de ses scènes de violence. Cette histoire de vengeance troublante nous vient encore une fois de la Corée, qui a de nombreux classiques à son actif dans le genre horreur. Vous ne voudrez pas manquer le génie de Kim Jee-Won qui a réalisé un film comme nul autre qui vous hantera longtemps par sa brutalité incomparable.

Paranormal Activity

En Californie, un jeune couple emménage dans une nouvelle maison. Les jours qui suivent, les esprits démoniaques qui hantent les lieux perturbent brutalement le quotidien des nouveaux arrivés.

Paranormal Activity est le meilleur exemple d’un film d’horreur à petit budget (environ 10 000 $!) qui a connu un succès planétaire au box office. Certes, le concept de Ouija et de possession n’est pas nouveau, mais la présentation dans un style fait vécu filmé de façon amateur l’était davantage. Paranormal Activity nous rappelle The Blair Witch Project avec les caméras qui filment l’action et ajoutent au réalisme des événements.

Friday the 13th

Un groupe de moniteurs tentent de rouvrir un camp d’été appelé Crystal Lake, qui a un passé sinistre, avant d’être traqués par un mystérieux tueur.

Impossible d’énumérer les meilleurs films d’horreurs et le top des films d’angoisse sans inclure Friday the 13th (Vendredi 13), un grand classique des années 80. Même s’il existe quantité de films dans cette saga, le premier tient encore la route. Jason et son masque de hockey a marqué toute une génération. Dans le genre slasher, Friday the 13th est inégalé et a inspiré plusieurs réalisateurs.

Halloween

À l’âge de 10 ans, le jeune Michael Myers vit à Haddonfield, en Illinois, dans une famille dysfonctionnelle qui le persécute. Le soir de l’Halloween, il bat à mort un camarade qui s’était moqué de lui, puis il assassine cruellement son beau-père alcoolique, sa sœur aînée et le petit ami de celle-ci. Sous les soins d’un pédopsychiatre, l’enfant meurtrier est interné dans un asile psychiatrique d’où il parvient à s’enfuir 15 ans plus tard, animé de la même furie meurtrière.

Halloween est un autre classique de l’horreur, lui aussi dans le genre slasher. Il précède Friday the 13th de deux ans (1978) et a instauré le concept du tueur qui vous traque sans relâche. Halloween est souvent nommé dans le Top 5 des meilleurs films d’horreur de tous les temps.

Trick’r Treat

Cinq histoires entrelacées qui se déroulent à Halloween : un directeur d’école ordinaire a une vie secrète de tueur en série; une étudiante vierge vient peut-être de rencontrer l’homme qu’il lui faut; un groupe d’adolescents fait une méchante farce; une femme qui déteste la nuit doit faire face à son mari obsédé par les fêtes; et un vieil homme méchant fait face à une personne démoniaque et surnaturelle en quête de bonbons.

Trick’r Treat nous rappelle Creepshow avec ses histoires d’épouvante. On croirait une série télé condensée en un seul film dont le découpage est maîtrisé à la perfection. Toutes les histoires ont un fil conducteur et les personnages ont de quoi hanter nos pensées. Un excellent divertissement qui n’est peut-être pas le plus effrayant, mais un favori pour son originalité et son approche unique en matière de narration.

The Shutter (version thaïlandaise)

Un jeune photographe et sa petite amie découvrent des ombres mystérieuses sur leurs photos après un accident tragique. Ils apprennent bientôt que l’on ne peut échapper à son passé.

On parle souvent de la Corée et du Japon qui sont passés maître de l’horreur, mais il y a aussi d’excellents longs métrages du côté de la Thaïlande. The Shutter en est un bon exemple. Attention de ne pas vous méprendre pour la version américaine beaucoup moins aboutie, comme c’est souvent le cas des versions adaptées pour un autre public.

The Shutter est un film de fantômes que vous ne serez pas prêt d’oublier. Plusieurs scènes ont marqué notre imaginaire : la prise de photos en pleine panne de courant, l’arrêt pipi et la conclusion surprenante. On en dit pas plus pour préserver les surprises, mais disons que The Shutter vous donnera la chair de poule, c’est garanti! Note : ne tapez pas le nom du film dans Google images ou vous gâcherez une énorme surprise!

A Nightmare on Elm Street

Quand on parle des années 80, A Nightmare on Elm Street (Les griffes de la nuit) revient toujours. Freddy Kruger est l’un des monstres les plus connus du cinéma. Le concept de pouvoir traquer et tuer ses victimes dans leurs rêves est du pur génie. Un peu comme l’avait fait Hitchcock avec Psycho, Wes Craven fait appel à quelque chose qui nous touche tous et au sein duquel nous sommes vulnérables.

A Nightmare on Elm Street demeure parmi les films d’horreurs les plus mémorables avec une tonne de films à son actif. Freddy Vs Jason a même opposé deux icônes du genre dans un long métrage plus ou moins marquant au début des années 2000.

The Descent

Une expédition de spéléologie tourne mal alors que les explorateurs se retrouvent piégés et finalement poursuivis par une étrange race de prédateurs.

The Descent est un excellent film d’horreur qui mise la claustrophobie. En effet, l’action se déroule à part entière dans un vaste réseau de cavernes. Il y a donc une sensation d’étroitesse, on se sent étouffé alors que les protagonistes tentent d’échapper à… quelque chose qui ne leur veut pas du bien.

À la fois gore et proposant un scénario tendu, The Descent vous fera voyager dans un univers angoissant que vous n’oublierez pas. Malheureusement, la suite n’est pas du tout à la hauteur de cet excellent premier film réalisé par Neil Marshall.

28 Days Later

Si vous appréciez les films de zombies, 28 Days Later est peut-être le meilleur d’entre tous. Au lieu de nous présenter des morts-vivants lents et décomposés, le réalisateur Danny Boyle et le scénariste Alex Garland tirent un lapin de leur chapeau avec des infectés capables de courir à pleine vitesse!

28 Days Later est un film inoubliable qui met en lumière des tensions entre survivants dans un monde dévasté. Vous pleurerez des pertes, car on s’attache vraiment aux personnages qui tentent de survivre à une horde assoiffée de sang. La suite, 28 Weeks Later, est un peu moins réussie malgré une introduction fumante.

The Thing

Une équipe de recherche en Antarctique est poursuivie par un extraterrestre qui prend l’apparence de ses victimes.

The Thing est un film d’horreur et de science-fiction légendaire produit par John Carpenter. L’action se déroule dans le froid et l’isolation la plus totale, ce qui accentue les tensions entre les différents personnages alors qu’ils tentent de découvrir qui, parmi eux, n’est pas humain.

Plusieurs scènes vous marqueront, notamment grâce à une utilisation savante d’effets spéciaux pour l’époque.

Midsommar

Midsommar, sorti après Herediatary, est un autre film signé Ari Aster. C’est aussi sans doute le plus étrange de cette liste, car le côté horreur, bien que présent, s’estompe dans une trame narrative rocambolesque. La peur est toujours présente, mais plus en arrière-plan, elle vous guette sans que vous ne le sachiez. En ce sens, Midsommar rappelle un peu The Village de M. Night Shyamalan, en plus long et mieux pensé.

Si vous voulez un film dont la cadence est plus lente avec un dénouement bizarre, Midsommar est pour vous.

High Tension

Les membres d’une famille sont sauvagement assassinés par un tueur terrifiant qui prend en otage une adolescente en visite chez sa meilleure amie.

High Tension (Haute Tension) est un film d’horreur français génial qui à première vue n’est pas si original. Toutefois, après visionnement, on se rend compte que son scénario est beaucoup plus réfléchi que ce qu’il laisse croire. Ce n’est pas qu’un slasher, mais aussi une sorte de message social qui touche un sujet sensible. Difficile d’en dire plus sans gâcher le film, mais sachez que High Tension fait dans le gore avec un scénario intelligent qui se mérite une place parmi les grands.

Inside

Quatre mois après la mort de son mari, une femme sur le point de devenir mère est tourmentée chez elle par une femme étrange qui veut son bébé à naître.

Attention âmes sensibles, ce film français est très gore et perturbant. Inside (À l’intérieur) du duo de réalisateurs Alexandre Bustillo et Julien Maury ne fait pas dans la dentelle. Plusieurs scènes sont difficiles à regarder tellement la violence est poussée. Cela dit, nous l’incluons dans cette liste, car une fois le carnage dépassé, on s’émerveille devant un film d’horreur qui nous tourmente, plein d’ambition et avec une thématique unique. À voir absolument si vous pouvez digérer un peu (beaucoup) d’hémoglobine à l’écran!

Session 9

La tension monte au sein d’une équipe de nettoyage de l’amiante alors qu’elle travaille dans un hôpital psychiatrique abandonné dont le passé horrible semble ressurgir.

Session 9, à cheval entre suspense et horreur, est un film remarquable qui jouit d’une excellente distribution, par exemple avec David Caruso et Josh Lucas. Même si le côté hôpital psychiatrique est un cliché dans le domaine de l’horreur, ici il n’y a pas vraiment de paranormal au menu. Le scénario est intéressant puisqu’il étude plutôt les relations qui se détériorent entre les protagonistes, qui en viennent à se méfier les uns des autres.

Session 9 est un excellent film d’horreur-suspense, plein d’angoisse et de moments qui rendent difficile la perception entre le vrai et le faux.

Dawn of the Dead (2004)

Une épidémie frappe la population des États-Unis, transformant ceux qui contractent la maladie en zombies avides de sang. Une poignée de survivants, dont une infirmière et un policier, se réfugient dans un centre commercial pour échapper au fléau.

La version 2004 de Dawn of the Dead a été réalisée par Zack Snyder d’après le scénario de George A. Romero en 1978. Il s’agit donc d’un remake, ni plus ni moins. Et sans conteste l’un des meilleurs films de zombies avec 28 Days Later dont nous avons parlé plus haut.

On pourrait écrire un roman sur Dawn of the Dead tant le film est important dans le genre horreur, surtout l’œuvre de Romero qui a instigué le mouvement des zombies au grand écran. Encore aujourd’hui, le film de Zack Snyder s’écoute très bien. L’introduction sans pareil nous captive encore après plus de 15 ans. Si vous ne voulez pas écouter le film, nous vous invitons à au moins aller sur YouTube et visionner les quelques premières minutes, vous ne le regretterez pas (comme 28 Weeks Later d’ailleurs)!

REC

Un journaliste de télévision et un caméraman suivent des secouristes dans un immeuble d’habitation sombre et sont rapidement enfermés à l’intérieur par quelque chose de terrifiant.

Dans ce film espagnol filmé à la caméscope, une tendance forte au début des années 2000, vous serez plongé dans l’action dès les premières séquences. Au début, on ne comprend pas trop ce qui se passe et comme les personnages, on se questionne. Après, on comprend bien qu’il y a un problème alors que les forces de l’ordre bouclent le quartier.

REC joue beaucoup sur la peur de l’inconnu en situation de crise sans pareil. La caméra est un personnage en soi, qui nous guide à travers une expérience claustrophobe, angoissante à souhait, stressante.

Let The Right One In (version suédoise)

Oskar, douze ans, est un garçon solitaire qui souffre de la méchanceté des autres enfants. Lorsqu’un jour, Eli, une vampire, vient habiter l’appartement voisin du sien, Oskar trouve enfin une amie compréhensive.

Une histoire d’amour et de vampires prenante, beaucoup plus captivante que Twilight en tout cas, avec son lot de surprises qui nous tiennent en haleine. Attention de ne pas visionner l’affreuse version américaine qui détruit l’atmosphère incroyable installée dans cette version originale du film.

Us

Les vacances s’annoncent reposantes pour Adelaide et Gabe Wilson et leurs deux enfants. À peine les valises sont-elles posées dans la maison située au bord d’un lac qu’Adelaide, cédant à la pression, accepte à contrecoeur d’aller passer la journée à la plage de Santa Cruz. La famille y rejoint des amis, les Tyler, mais Adelaide est troublée par le souvenir d’un évènement qu’elle y a vécu dans son enfance. De retour chez eux, les Wilson sont attaqués, à la tombée de la nuit, par quatre inconnus qui leur ressemblent étrangement. Qui sont ces doubles et que leur veulent-ils?

Us est un film du réalisateur et scénariste Jordan Peele qui s’est rapidement taillé une place parmi les plus grands du genre horreur. Ses longs métrages sont toujours uniques et sanglants. Mieux vous en saurez à propos d’Us avant son visionnement, mieux ce sera. Sachez cependant que l’histoire est un peu abracadabrante, surtout en comparaison à son autre film, l’excellent…

Get Out

Chris, un jeune artiste afro-américain, se rend dans la maison familiale de Rose, son amoureuse blanche, pour assister à un grand rassemblement amical. Le couple y est chaleureusement accueilli par les parents, un neurochirurgien et une psychiatre, et le frère de sa bien-aimée, un étudiant universitaire. Le comportement étrange et agressif de certains invités et des domestiques plonge Chris dans l’anxiété. Avec une inquiétude croissante, il découvre des photos de Rose et comprend qu’il est pris dans un piège mortel. Le jeune va tout tenter pour déjouer le complot machiavélique dont il est victime et quitter les lieux avant qu’il soit trop tard.

Jordan Peele a fait son nom avec Get Out, un film d’horreur habile qui, petit à petit, nous plonge dans son univers sordide. Le protagoniste très attachant agit toujours de la bonne façon dans les situations périlleuses, un véritable vent de fraîcheur par rapport à plusieurs rôles semblables. On se doute que quelque chose ne tourne pas rond, comme le protagoniste, mais le film est si bien réalisé qu’on demeure scotché à l’écran pour en savoir plus. La conclusion plus que satisfaisante nous rappelle à quel point Get Out est un classique des temps modernes pour le genre horreur.

Saw

Gordon, un chirurgien, et le jeune Adam sont retenus prisonniers par un tueur en série nommé Jigsaw. Celui-ci ordonne à Gordon de tuer Adam; si le médecin n’obéit pas, sa femme et sa fille mourront.

Saw (Décadence) a donné lieu à une tonne de suites plus ou moins réussies. Malgré ce que l’on peut penser de cette franchise d’horreur, il ne fait pas de toute que le tout premier film, réalisé par James Wan, est d’une importance capitale. Les scènes de torture ne sont pas pour tout le monde, mais on se plaît à voir si les victimes de Jigsaw pourront déjouer ses pièges sans perdre la vie.

The Shining

Une famille se rend dans un hôtel isolé pour l’hiver, où une présence sinistre pousse le père à la violence, tandis que son fils médium voit d’horribles présages du passé et du futur.

The Shining de Stanley Kubrick est un classique indémodable, peut-être même sa plus grande œuvre qui, année après année, nous rappelle à quel point le réalisateur était brillant. Jack Nicholson joue son rôle avec perfection, et que dire des nombreuses scènes inoubliables, filmées avec une précision chirurgicale, notamment lorsque le petit Danny explore les couloirs de l’hôtel avec son vélo.

The Shining est effrayant et malgré une sortie en 1980, demeure une excellente écoute pour tout fan d’horreur, d’histoire de fantômes et de paranormal.

Evil Dead

Cinq amis se rendent dans une cabane dans les bois, où ils libèrent sans le savoir des démons.

Gore à souhait et palpitant, le premier Evil Dead (1981) mettant en vedette Bruce Campbell a de quoi mériter sa place au sein de cette liste des meilleurs films d’horreurs.

Le film ne se prend pas tout à fait au sérieux, un fait rendu encore plus évident dans la suite Evil Dead II qui tient plus de la comédie que du film d’horreur. Sam Raimi est un réalisateur reconnu aujourd’hui, mais à l’époque, sa carrière était encore jeune et ce film représentait donc un risque pour lui. Il a réussi son défi haut la main avec Evil Dead, qui continue aujourd’hui encore à nous captiver malgré les effets spéciaux un peu relous.

The Texas Chainsaw Massacre

Cinq amis se rendent dans la campagne texane pour se recueillir sur la tombe d’un grand-père. En chemin, ils tombent sur ce qui semble être une maison déserte, pour y découvrir quelque chose de sinistre. Une chose armée d’une tronçonneuse.

Dans ce film de 1974 réalisé par Tobe Hooper, un homme dérangé tue ses victimes avec une tronçonneuse. Après coup, il découpe leurs visages pour en faire des masques qu’il porte fièrement (ce qui lui a valu son petit nom de Leatherface!). Ce film figure parmi les meilleurs du genre horreur notamment en raison de son caractère avant-gardiste. Il précède plusieurs grands noms comme Halloween, A Nightmare on Elm Street ou encore Friday the 13th.

Authentique, brutal, le film a vite semé la controverse. Sans être le plus gore, il a certainement marqué l’imaginaire en proposant un scénario ancré dans le réalisme.