Women in Games France désire soutenir plus de femmes dans l’industrie du esport. Pour se faire, cette dernière mettra en place, de janvier à août 2019, un incubateur mettant en vedette l’un des jeux les plus populaire du sport électronique, « League of Legends ».
Women in Games est une association qui a pour mission de promouvoir la parité dans l’industrie du jeu vidéo. Selon un communiqué publié la semaine dernière, l’association a mise sur pied un incubateur dans l’objectif d’aider des joueuses à intégrer des équipes professionnelles d’esport.
« Les femmes sont globalement sous-représentées dans le jeu vidéo, et c’est encore plus vrai dans l’esport. Avec cet incubateur, l’idée est d’apporter à des joueuses une aide pour leur faire intégrer des équipes professionnelles », a expliqué à l’AFP Audrey Leprince, présidente et co-fondatrice de cette association en 2017.
Une étude du Syndicat des éditeurs de jeux vidéo réalisée en France et publiée en octobre 2018, le besoin d’accompagner les femmes est bien présents, car c’est près de la moitié des femmes en France (47%) affirme jouer régulièrement à des jeux vidéo. Malheureusement, ce pourcentage est bien plus faible si l’on regarde la disparité homme/femme au niveau des compétitions de niveau professionnel.
« On estime que les femmes représentent 10% à 15% de notre base de joueurs actifs. Plus on monte dans le niveau compétitif du jeu, plus cette portion diminue. C’est justement pour cela que nous soutenons cette initiative », a souligné Guillaume Rambourg, directeur général en France de Riot Games, le studio à l’origine de League of Legends.
Un appel à candidature a été lancé et cinq femmes seront retenues. Ces femmes obtiendront un entrainement individuel de dix heures par semaine à distance durant quatre mois. À la fin de cet entrainement, celles-ci pourront être dirigé vers des équipes professionnelles. Ainsi, il sera possible d’offrir plus facilement aux femmes des opportunités dans le domaine du sport électronique.
L’association ambitionne d’organiser d’autres saisons de son incubateur, avec d’autres partenaires pour les prochaines années. Cela pourrait-il être le début de l’initiative pouvant se faire à l’échelle internationale ?