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Critique – Langrisser I & II

Langrisser I & II, de la tactique à l’état brute sur Nintendo Switch

Annoncée il y a quelques temps déjà, cette compilation qui regroupe Langrisser I & II, les deux premiers volets de la saga de Tactical RPG s’apprête à voir le jour sur Nintendo Switch. En quoi consistent-ils? Rien de plus simple. Il s’agit de la plus pure expression du Tactical RPG à la japonaise. Se déroulant dans un univers médiéval-fantastique avec ses chevaliers et ses dragons, les deux jeux vous proposent de prendre part à des batailles prenantes et intenses pour la survie de votre royaume.

Paru à l’origine sur Genesis et PC Engine, Langrisser vous place dans la peau de Lendin, le fils du souverain de Baldea. Le jeu débute alors que votre château est envahi par des soldats de l’empire de Dalsis. Ces derniers cherchent à s’emparer de Langrisser, le trésor local qui cache en fait une épée pas comme les autres. Elle a en effet servi à sceller les forces du mal. Mais ce qui devait arriver arriva et l’empire prend possession de l’arme, libérant ainsi des monstres un peu partout.

On enchaine alors les combats avec des objectifs souvent simples et clairs: sauver des villageois, tuer tous les adversaires, tuer un adversaire précis, s’échapper jusqu’à un endroit sur la carte. Derrière ces conditions se cachent des embranchements de scénario. En effet, selon nos choix, on suivra une certaine version de l’histoire. Ce qui encourage une certaine rejouabilité.

Des combats passionnants

Que ce soit dans Langrisser I ou sa suite, les combats consistent à d’abord recruter des mercenaires contre argent sonnant et trébuchant. Ensuite, on les déplace avec nos héros sur une grille très classique du genre. La où Langrisser se distingue c’est lors des affrontements à proprement parler. Lorsque deux unités se rencontrent, une animation se lance et on assiste à une mini-bataille entre deux escadrons, les HP représentant le nombre d’unités restantes. Un peu comme dans Bahamut Lagoon par exemple. Par ailleurs, on note la présence d’un système de pierre-feuille-ciseaux. Certaines unités sont plus fortes que d’autres et ainsi de suite.

On appréciera le fait que les unités puissent se déplacer par elles-mêmes pour tenter de rejoindre leur chef dès lors que l’on choisit de terminer notre tour. Ça simplifie les choses grandement. De plus, chacune des unités à proximité direct de son supérieur peut regagner des points de vie.

En ce qui concerne la progression, c’est plutôt bien fait avec des classes pour chacun des héros. Moyennant des CP (Class Point) que l’on accumule en montant de niveau, on peut devenir plus puissant et engager plus de mercenaires.

Un remaster acceptable

Côté technique on a, à l’image de Star Ocean First Departure R, le choix entre les portraits de l’époque PlayStation/Saturn ou des nouveaux. Par contre niveau doublages, c’est uniquement en japonais sans aucun choix. Ce n’est pas pour nous déplaire, d’autant plus que ce genre est typiquement nippon. Mais on perd les fantastiques scènes animées des versions PlayStation et Saturn. À la place on a des dialogues avec un fond fixe et les portraits des personnages qui s’expriment. C’est un peu léger.

On aurait aimé plus de variété dans les musiques mais ce n’est pas si affreux.

Là où on est un peu plus déçu, c’est de n’avoir que deux jeux. Les 5 auraient facilement tenu sur une cartouche de Nintendo Switch. Ce ne sont pas des jeux très longs en plus (environ 20 heures par titre) même si on devra recommencer plusieurs fois pour voir les différents scénarios.

Mentionnons enfin que nous avons eu une erreur pendant un combat qui nous a fait retourner au menu de la console. Frustrant.

Verdict

Les plus

  • Des combats très prenant
  • Les différents embranchements possibles
  • Le système de classes

Les moins

  • Le manque de variété dans la bande son
  • Où sont les autres jeux?
  • Où sont les scènes animées?
  • Un scénario un peu trop simple

Note finale

6 / 10

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